AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de JHJM1905


Le monde des fous est infini de l'ancien policier maintenant devenu auteur Poli Gyronnase est une véritable petite grenade. Ce livre a une charpente particulière que personnellement je n'avais jamais rencontré dans aucune autre des mes lectures et franchement c'est l'un de mes gros points positifs de ce roman ; l'originalité de la structure littéraire.

L'auteur nous livre donc une fiction en trois parties; un ancien flic déguisé en joker et accompagnée de sa magnifique épouse brésilienne, Ornella, braque une banque. Cette fiction est très colorée et imagée, elle est teintée d'humour rude et nous prouve que l'auteur est capable de bien des prouesses dans le mélange des styles. Durant leur fuite, Ornella découvre un carnet de recueils ou plutôt de faits vécus écrit de la main de son époux alors qu'il était encore policier, nous allons donc plonger à travers les yeux de la charmante épouse dans le monde d'un ancien condé.

Les ‘'nouvelles'' sont en ordre chronologique, elles sont datées alors nous assistons indirectement à l'évolution psychologique du policier si nous sommes attentifs aux signaux. Ce n'est pas une descente aux enfers, je vous rassure mais une véritable prise de conscience. du jeune promu à peine sorti de l'adolescence au coeur pur qui désire changer le monde, aider son prochain et réaliser de magnifiques exploits, nous allons terminer la rencontre avec un policier devenu homme qui a perdu foi, peu à peu, envers le système et que l'impuissance quotidienne de ses actions l'ont mené à poser sa démission…. et fictivement (je l'espère, hihi) devenir braqueur.

Honnêtement, la plume de Poli est parfaitement maîtrisée, il livre ses émotions et ses ressentis d'une façon tout à fait juste et honnête. Il ne tombe pas dans la dénonciation mais à travers son vécu c'est à nous, les lecteurs, de nous faire notre propre idée. Concernant la fiction, je me répète, c'est si bien imagé que le plaisir est presque coupable et nous en redemandons ! Alors, Poli, par pitié, ne range pas ta plume comme tu as rangé ton insigne… car c'est avec des mots que parfois nous pouvons changer le monde !
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}