La promesse de lecture de
Sublime Royaume est scellée dès les trois premières pages : l'incompréhension de Gifty devant la folie de sa mère lorsqu'elle était enfant puis plus tard lorsqu'elle était étudiante en doctorat, une folie qui l'a plongée dans l'inertie. Pourtant ça bouillonnait. Question donc.
J'ai vraiment beaucoup aimé le trait d'union que Gifty dessine entre la religion et la science, les questions existentielles posées avec les prismes de l'une et de l'autre, avec en sus une difficulté et pas des moindres, l'étiquette Femme-Noire-Adoratrice de Jésus. Malheureusement, j'ai eu l'impression constante d'une mosaïque de scénettes, renforcée par le va-et-vient dans l'espace-temps et les bribes de relations.
Je ferme le livre, sa promesse m'échappant, l'ennui m'ayant gagnée trop fréquemment.
Commenter  J’apprécie         30