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Critique de Foxfire
Rock, ciné. Quand j'ai vu ces 2 mots accolés sur la couverture de ce bouquin à la bibli, je me suis empressée de l'emprunter. J'aime le cinéma. J'aime le rock. Ce livre promettait donc de me passionner en répondant à la question « qu'est-ce que c'est un film rock ? ». Hélas, l'ouvrage d'Eduardo Guillot ne répond pas à la question. Il pose bien la question dans la courte préface mais pour simplement botter en touche en disant que c'est impossible à définir. Après cette préface, l'ouvrage se contente de proposer une longue liste commentée de films. Alors, j'ai noté plein de titres que j'ai envie de voir mais cette litanie de titres est tout de même indigeste. D'autant plus que l'auteur n'est pas toujours pertinent dans ces commentaires. En plus, la liste n'est même pas exhaustive. Je sais bien qu'il est sans doute impossible de l'être, mais certains films, plus pop que rock ou carrément rap, n'avaient rien à faire là quand d'autres films résolument rock sont oubliés.
Le hasard a voulu que cet été le magazine Rock & Folk sorte un hors-série « rock et cinéma, une histoire d'amour » que j'ai lu en parallèle du bouquin de Guillot. Force est de constater que cette revue s'avère beaucoup plus intéressante que le livre. le magazine ne répond finalement pas plus à la question « c'est quoi un film rock ? » mais pose la question de façon plus pertinente tout au long de la revue et finit par toucher du doigt la réponse ou en tout cas l'effleurer, donner des pistes, des éléments de réponse. le magazine, bien plus que le bouquin, parvient à différencier « un film rock » et « un film avec du rock dedans ». Parce qu'il ne suffit pas d'une bande-son pour faire d'un métrage un film rock. Et ça transparait dès le choix de la couverture. Sur la couverture du bouquin de Guillot : les blues brothers. Oui, la bande-son de ce film est au top mais pour autant, je ne considère pas « the blues brothers » comme un film rock. Aussi divertissant et sympathique soit-il, je n'ai jamais accroché à ce film, je trouve qu'il peine à exister en dehors de sa bande originale. C'est un film qui s'écoute mais qui ne se regarde pas car il ne raconte rien, ne dit rien. Sur la couverture du hors-série de Rock & Folk : les motards d'Easy Rider. Je n'ai jamais totalement accroché à ce film (malgré ces qualités et quelques scènes formidables) mais il est indéniable qu'il s'agit bien là d'un film rock. Pas seulement à cause de sa bande originale, excellente, mais parce qu'il dit quelque chose de son temps, parce qu'il exhale une attitude, un esprit rock. Tout comme « l'équipée sauvage » est bien plus un film rock que « the blues brothers », et ce même si la bande-son est plutôt jazz. C'est une question esthétique, le look matriciel de Brando, c'est une question d'état d'esprit, le rebelle qui s'oppose au carcan de la bonne société. A travers une série d'articles, plus ou moins longs, et d'interviews, sans prétendre répondre à la fameuse question, le magazine donne des pistes, des indices. Tout n'est pas toujours passionnant, tout n'est pas toujours pertinent, mais il y a largement de quoi satisfaire le cinéphile amateur de rock.
Le hasard a voulu que cet été le magazine Rock & Folk sorte un hors-série « rock et cinéma, une histoire d'amour » que j'ai lu en parallèle du bouquin de Guillot. Force est de constater que cette revue s'avère beaucoup plus intéressante que le livre. le magazine ne répond finalement pas plus à la question « c'est quoi un film rock ? » mais pose la question de façon plus pertinente tout au long de la revue et finit par toucher du doigt la réponse ou en tout cas l'effleurer, donner des pistes, des éléments de réponse. le magazine, bien plus que le bouquin, parvient à différencier « un film rock » et « un film avec du rock dedans ». Parce qu'il ne suffit pas d'une bande-son pour faire d'un métrage un film rock. Et ça transparait dès le choix de la couverture. Sur la couverture du bouquin de Guillot : les blues brothers. Oui, la bande-son de ce film est au top mais pour autant, je ne considère pas « the blues brothers » comme un film rock. Aussi divertissant et sympathique soit-il, je n'ai jamais accroché à ce film, je trouve qu'il peine à exister en dehors de sa bande originale. C'est un film qui s'écoute mais qui ne se regarde pas car il ne raconte rien, ne dit rien. Sur la couverture du hors-série de Rock & Folk : les motards d'Easy Rider. Je n'ai jamais totalement accroché à ce film (malgré ces qualités et quelques scènes formidables) mais il est indéniable qu'il s'agit bien là d'un film rock. Pas seulement à cause de sa bande originale, excellente, mais parce qu'il dit quelque chose de son temps, parce qu'il exhale une attitude, un esprit rock. Tout comme « l'équipée sauvage » est bien plus un film rock que « the blues brothers », et ce même si la bande-son est plutôt jazz. C'est une question esthétique, le look matriciel de Brando, c'est une question d'état d'esprit, le rebelle qui s'oppose au carcan de la bonne société. A travers une série d'articles, plus ou moins longs, et d'interviews, sans prétendre répondre à la fameuse question, le magazine donne des pistes, des indices. Tout n'est pas toujours passionnant, tout n'est pas toujours pertinent, mais il y a largement de quoi satisfaire le cinéphile amateur de rock.
