Et c'est déjà la fin…
Rémi Guérin et
Guillaume Lapeyre ont tenu parole : ils ont bien écrit une mini-série et ne sont pas tombés dans le piège des suites ad nauseam. Tous les personnages survivants voient leur destin se réaliser ici et maintenant.
C'est donc l'affrontement final, tataaaammm !! L'arène : le monde à l'envers conçu par
Lewis Carroll. Les joueurs : une sacrée bande de personnages célèbres chez nous mais complètement décalés là-bas.
Jules Verne pourra-t-il obtenir le graal qui sauvera son père de l'exécution ? Amélia Earhart se vengera-t-elle de
H.P. Lovecraft ? Houdini vaincra-t-il anti-Houdini ? le chat de Cheshire est-il toujours aussi dingue ?
Combats dantesques, rebondissements inattendus, sauvetages in-extrémis, on se laisse porter. Et comme on dit toujours : « A la fin, plus rien ne sera comme avant ».
J'applaudis les auteurs de ne pas être tombés dans le banal happy-end. J'ai été décontenancé par le sort d'Amélia. Je me suis demandé pourquoi
Mary Shelley n'avait pas une part plus importante dans le dénouement.
J'ai adoré le clin d'oeil final de
Conan Doyle. La suite est certainement à lire dans les oeuvres de cet auteur.
Pas de suite disais-je ? A la fin, il semble qu'un spin-off était prévu : City Hall Icons.
Mais rien n'est sorti. Projet avorté ?
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