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Critique de latina


latina
17 septembre 2020
Quand l'introspection est poussée à l'extrême, cela donne un roman très profond mais aussi par moment très ennuyeux. du moins pour moi…

J'aime beaucoup l'auteur danois Grondahl, notamment dans son superbe roman « Les portes de fer ». Très lent, intimiste, psychologique.
Nous retrouvons dans « Piazza Bucarest » le cheminement envers, non pas soi-même, mais vers deux personnes : Scott, un Américain déraciné qui, lors d'un voyage en Transylvanie, s'est senti profondément attiré par son guide, une femme beaucoup plus jeune que lui. Celle-ci, à son tour, sera « décortiquée » par le narrateur et nous découvrirons son secret vers la fin du roman.

Les thèmes abordés sont l'exil, la vérité en littérature et la liberté puisque le roman commence trois ans avant la chute de Ceaucescu, mais aussi tout ce qui est attaché, paradoxalement, à cette liberté : l'accomplissement de soi-même, envers et contre tout, c'est-à-dire la famille, l'amour, le bonheur.
Nous nous promenons de Bucarest à Rome, en passant par le Jutland, tout en suivant le parcours (au sens premier du terme mais aussi au sens figuré) du narrateur qui veut écrire sur son ami Scott et sa relation avec Elena.

Enormément de phrases pleines de bon sens, philosophiques.
Mais des passages aussi qui se répètent et allongent ainsi la lecture, sans apporter beaucoup plus, sinon de l'ennui et une sensation de sur-place.
Il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait que je m'attache aux personnages et à l'atmosphère.

« Piazza Bucarest » : si le livre ne m'a pas emportée outre mesure, j'irais quand même bien y faire un tour, au sens premier du terme, cette fois, aux alentours de la villa Borghese de cette Rome fascinante…
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