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Critique de Totophe17


Nouvelle incursion dans l'univers de Méto. Suite à la catastrophe nucléaire et bactériologique lors de la troisième guerre mondiale, consécutive à la guerre froide, 80% de la population a disparu. Il existe une trentaine de zones saines, dites zones blanches. Les règles sont de plus en plus strictes car les conditions de subsistance sont difficiles. le nombre d'enfants est limité à un par famille, des familles ont donc dû abandonner des enfants. Ceux-ci sont pris en charge dans des maisons de garçons ou de filles. Leurs souvenirs sont effacés et ils et elles sont formatés pour devenir des soldats ou des esclaves. Les maisons envoient des espions ou des espionnes dans le monde ordinaire pour déjouer les pièges de la rébellion ou de la résistance.

Ursina vit dans une Maison de filles sous la surveillance des Matrones qui correspondantes aux Césars pour les Maisons de garçons. C'est une pensionnaire endurcie, elle participe activement à tous les entraînements, cherchant à être la meilleure et se révélant l'être. Elle cherche aussi à motiver ses camarades.

Ursina participe à des missions où elle fait preuve de courage et satisfait les Matrones. Elle accepte tous leurs décisions et se soumet. Elle a cependant une forte personnalité et est capable de ne pas laisser percer ses sentiments. Peut-elle changer de camp et rejoindre la résistance ? peut-elle décider de changer son destin ?

Peut-on vivre sans passé, sans connaître son histoire ? Peut-on exister sans savoir ce que sa famille et devenue et pourquoi celle-ci a accepté de l'abandonner ? Ce sont les questions que semblent poser Yves Grevet dans le cadre de ses histoires complémentaires à la série inaugural "Méto". Il mène la réflexion dans la capacité d'un héros à se rebeller. La subtilité est de nous laisser envisager ce que Ursina sera capable de faire.

Ce n'est pas le graphisme que j'ai préféré dans le cadre de mes lectures des ouvrages autour de l'univers de Méto. Il est proche d'un manga certainement en fonction du public visé c'est à dire les adolescents. Les visages ont peu ou pas d'expression (rien à voir avec le visage proposé en couverture !). Andrea Delcorte utilise beaucoup le crayonné qui peut s'avérer judicieux dans certaines situations.

Lecture intéressant cependant pour s'imprégner d'un univers de fiction et graphique auquel les ados sont sensibles et mener une réflexion sur le monde d'après et la notion de résistance.
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