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Critique de emelivres
J'avais déjà lu 2 romans d'Emma Green, que je n'avais franchement pas aimés. celui là était donc un "test" pour savoir si j'abandonnais ensuite, ou pas, l'idée de lire d'autres romans d'elles. Finalement, "La vie en vrai" fut une bonne lecture, je pense donc ne pas totalement arrêter les Emma Green.
3 points positifs et 3 points négatifs que j'ai trouvés au roman (liste non exhaustive et totalement subjective)
Points positifs :
- les thématiques Les autrices traitent d'énormément de sujets variés que ce soit l'harcèlement, le féminisme, les relations familiales, l'acceptation de soi, le côté néfaste des réseaux sociaux... C'était vraiment très intéressant et super d'inclure autant de sujets qui touchent notamment les adolescents (en sachant que l'histoire se déroule au lycée). J'étais vraiment en mode "let's go girl !!".
- les personnages variés : Dans le même registre que le point précédent, les autrices ont mis en avant des personnages aux corps différents, aux sexualités différentes, aux identités différentes, avec des maladies... Une inclusion hyper importante à avoir et qui fait plaisir à lire ! Avec de belles surprises au niveau des valeurs et de l'ouverture d'esprit de nos personnages.
- l'alternance des points de vue : cela m'a permis de vraiment rentrer dans l'histoire, et d'accepter plus ou moins cette relation que je trouve tout de même assez problématique (voir les points négatifs) parce qu'au moins on a le point de vue de l'harceleur. On en apprend plus sur son passé, son présent, ses remords, sa vision des choses... Et je n'ai ainsi pas détesté Lazare, ce qui aurait sûrement été le cas sans, même si je n'en suis pas tombée follement amoureuse non plus. Et puis, cela permet du donner du rythme à l'histoire en changeant régulièrement de point de vue sur la romance.
Points négatifs :
- la relation harceleur / harcelée : c'est vraiment ce qui m'a le plus dérangé. Je vois ça un peu comme un syndrome de Stockholm mais sans kidnapping. Alors OK Lazare n'est pas aussi méchant que ce que pense Louve au début, OK il a ses raisons d'avoir agi comme ça ou de ne pas avoir agi, OK il essaie de se faire pardonner par la suite mais... Malgré tout, il reste un harceleur de Louve, ou en tout cas la raison principale pour laquelle elle a tenté de se suicider. Et qu'elle tombe dans ses bras malgré ce qu'il lui a fait ressentir, bah j'ai trouvé cela embêtant. On nous la présente comme une héroïne qui a décidé de ne plus se laisser marcher sur les pieds et qui veut prendre sa revanche sur ceux qui lui ont pourri la vie, mais elle accepte si facilement Lazare...
- la fin beaucoup trop optimiste par rapport à la réalité : alors oui c'est beau, ça donne envie d'y croire, mais franchement je suis quasiment sûre que 99% des harcèlements scolaires ne se finissent pas comme ça dans la vraie vie... Et j'étais déçue que les autrices cherchent autant à faire un happy ending aussi poussé plutôt que d'avoir une situation de fin plus modérée, peut-être moins enthousiaste mais qui se rapproche plus de ce qu'il se passe en réalité.
- l'absence de flashbacks : ils n'étaient évidemment pas nécessaires à la compréhension de l'histoire, mais on ne suit Louve qu'à partir de sa tentative de suicide et de sa décision de ne plus se laisser faire. J'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'il s'est passé pour qu'elle en arrive là, même si quelques informations nous sont données par-ci par-là.
3 points positifs et 3 points négatifs que j'ai trouvés au roman (liste non exhaustive et totalement subjective)
Points positifs :
- les thématiques Les autrices traitent d'énormément de sujets variés que ce soit l'harcèlement, le féminisme, les relations familiales, l'acceptation de soi, le côté néfaste des réseaux sociaux... C'était vraiment très intéressant et super d'inclure autant de sujets qui touchent notamment les adolescents (en sachant que l'histoire se déroule au lycée). J'étais vraiment en mode "let's go girl !!".
- les personnages variés : Dans le même registre que le point précédent, les autrices ont mis en avant des personnages aux corps différents, aux sexualités différentes, aux identités différentes, avec des maladies... Une inclusion hyper importante à avoir et qui fait plaisir à lire ! Avec de belles surprises au niveau des valeurs et de l'ouverture d'esprit de nos personnages.
- l'alternance des points de vue : cela m'a permis de vraiment rentrer dans l'histoire, et d'accepter plus ou moins cette relation que je trouve tout de même assez problématique (voir les points négatifs) parce qu'au moins on a le point de vue de l'harceleur. On en apprend plus sur son passé, son présent, ses remords, sa vision des choses... Et je n'ai ainsi pas détesté Lazare, ce qui aurait sûrement été le cas sans, même si je n'en suis pas tombée follement amoureuse non plus. Et puis, cela permet du donner du rythme à l'histoire en changeant régulièrement de point de vue sur la romance.
Points négatifs :
- la relation harceleur / harcelée : c'est vraiment ce qui m'a le plus dérangé. Je vois ça un peu comme un syndrome de Stockholm mais sans kidnapping. Alors OK Lazare n'est pas aussi méchant que ce que pense Louve au début, OK il a ses raisons d'avoir agi comme ça ou de ne pas avoir agi, OK il essaie de se faire pardonner par la suite mais... Malgré tout, il reste un harceleur de Louve, ou en tout cas la raison principale pour laquelle elle a tenté de se suicider. Et qu'elle tombe dans ses bras malgré ce qu'il lui a fait ressentir, bah j'ai trouvé cela embêtant. On nous la présente comme une héroïne qui a décidé de ne plus se laisser marcher sur les pieds et qui veut prendre sa revanche sur ceux qui lui ont pourri la vie, mais elle accepte si facilement Lazare...
- la fin beaucoup trop optimiste par rapport à la réalité : alors oui c'est beau, ça donne envie d'y croire, mais franchement je suis quasiment sûre que 99% des harcèlements scolaires ne se finissent pas comme ça dans la vraie vie... Et j'étais déçue que les autrices cherchent autant à faire un happy ending aussi poussé plutôt que d'avoir une situation de fin plus modérée, peut-être moins enthousiaste mais qui se rapproche plus de ce qu'il se passe en réalité.
- l'absence de flashbacks : ils n'étaient évidemment pas nécessaires à la compréhension de l'histoire, mais on ne suit Louve qu'à partir de sa tentative de suicide et de sa décision de ne plus se laisser faire. J'aurais aimé en savoir plus sur ce qu'il s'est passé pour qu'elle en arrive là, même si quelques informations nous sont données par-ci par-là.
