Si j'ai lu le livre, c'est parce que j'ai été séduit par son titre accrocheur.
La dualité
Beyrouth-sur-Seine existe bien dans le roman de
Sabyl Ghoussoub.
Mais aujourd'hui en littérature, c'est tendance de livrer son histoire familiale en pâture.
Oui d'accord, cet énième roman familial n'est pas inintéressant, mais je regrette le choix de présentation de l'auteur qui complexifie le récit inutilement à mon sens
Avec des chapitres de quelques pages, voire un paragraphe, nous oscillons entre les années de l'exil et les années de guerre civile au Liban.
Le conflit étant déjà compliqué à comprendre,
Beyrouth-sur-Seine n'ajoute en rien de la clarté.
Une partie intéressante tout de même du roman concerne l'exportation de la guerre qui a suivi la diaspora libanaise sur le sol français. J'ai en mémoire les attentats sidérants des factions libanaises à Paris, dans une guerre que nous ne comprenions pas et que
Sabyl Ghoussoub explique très bien.
J'ai regretté que ce volet étonnamment peu abordé en littérature n'est pas une place plus conséquente dans le roman.
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