>
Critique de Klergau
Laurent Gaudé, Même si le monde meurt ou le tout grand voyage - 2024 -
« Dans un futur dystopique, les scientifiques ont annoncé le jour de la fin du monde. Face à l'échéance, l'humanité est prise de l'urgence de vivre ses derniers moments…» ( Les libraires )
Toujours aussi original et percutant ce Laurent Gaudé ! Toujours intense ! Il nous met ici en présence de diverses voix qui chantent leurs derniers moments : la femme au tailleur, le médecin, la mère enceinte, le pressé, l'homme quitté qui tue, le tout vieux, la toute vieille, etc. Dans l'urgence, chacun s'arrache le peu de vie qu'il reste et s'efforce d'accomplir sa destinée. C'est le chaos. Quelque cinquante pages bien ficelées qui passent comme un éclair et laissent voir, comme en écho, des images de nos vies imparfaites et peut-être toutes perdues d'avance. le style, toujours précis, ici plus nerveux, sied bien à cette atmosphère de fin du monde. le livre refermé, on se demande : et nous, que ferions-nous ?
« Dans un futur dystopique, les scientifiques ont annoncé le jour de la fin du monde. Face à l'échéance, l'humanité est prise de l'urgence de vivre ses derniers moments…» ( Les libraires )
Toujours aussi original et percutant ce Laurent Gaudé ! Toujours intense ! Il nous met ici en présence de diverses voix qui chantent leurs derniers moments : la femme au tailleur, le médecin, la mère enceinte, le pressé, l'homme quitté qui tue, le tout vieux, la toute vieille, etc. Dans l'urgence, chacun s'arrache le peu de vie qu'il reste et s'efforce d'accomplir sa destinée. C'est le chaos. Quelque cinquante pages bien ficelées qui passent comme un éclair et laissent voir, comme en écho, des images de nos vies imparfaites et peut-être toutes perdues d'avance. le style, toujours précis, ici plus nerveux, sied bien à cette atmosphère de fin du monde. le livre refermé, on se demande : et nous, que ferions-nous ?
