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Critique de AURORE53
Une suite réussie de Les suppliciées du Rhône qui avait été un coup de coeur grâce à son intrigue mais surtout à ces personnages , réussis.
Je suis une fan des polars historiques et celui nous emmène dans le Lyon de la fin du 19e siècle . On retrouve Félicien Perrier, très mal en point au début du roman , Irina, qui se dévoile encore plus dans ce tome, et Bernard, personnage ambivalent .
Chapeautés par le professeur Lacassagne, ils vont se retrouvés à enquêter sur la découverte d'un charnier . Parallèlement , Irina va se laisser enfermer dans un asile de femmes.. à cette époque il fallait pas grand chose pour qu'une femme se fasse interner.. c'était stupéfiant, comme l'était le traitement qui leur était réservé.
. Félicien, qui va mieux au fil des pages, grâce à des séances avec son ami Freud, et ses acolytes , vont tout faire pour rendre justice à ses pauvres femmes, et seront rejoint dans leur enquête par un nouveau personnage féminin
C'est le personnage d'irina qui évolue le plus dans ce tome, on en apprend plus sur son enfance , et on ne peut ressentir que de l'empathie pour elle. Certains éléments étaient vraiment durs, et surtout véritablement aberrants. Elle est toujours soutenue par Félicien, les deux ayant une relation vraiment particulière . La relation qu'elle a avec Bernard est plus complexe, ce dernier étant vieux jeu, notamment sur le rôle, moins que d'autres heureusement , et il finira peut -être par ouvrir les yeux .. sur ce sujet .
L'intrigue n'est pas révolutionnaire , ni particulièrement emballante ,mais elle reste assez efficace, même si le dénouement est un peu rapide .
Les dernières pages m'ont émues .
comme pour le premier tome, l'écriture est belle et fluide .
Cette lecture a été aussi une immersion dans la société de la fin du 19s, avec les innovations de l'époque, dans divers domaines .
Même si une fois encore, le statut de la femme était extrêmement précaire , même si on croise certaines personnages représentants les prémices d'un mouvement féministe.
La Maison d'édition Préludes n'existant plus, je ne sais pas si un 3eme tome verra le jour . Mais j'aimerai bien . Rien de pour retrouver des personnages extrêmement complexes, en tout cas loin d'être lisses et sans personnalités , et donc loin d'être ennuyeux. Et pour apprécier cette complexité, je vous conseille de commencer par le premier tome, même si l'intrigue est indépendante .
Je suis une fan des polars historiques et celui nous emmène dans le Lyon de la fin du 19e siècle . On retrouve Félicien Perrier, très mal en point au début du roman , Irina, qui se dévoile encore plus dans ce tome, et Bernard, personnage ambivalent .
Chapeautés par le professeur Lacassagne, ils vont se retrouvés à enquêter sur la découverte d'un charnier . Parallèlement , Irina va se laisser enfermer dans un asile de femmes.. à cette époque il fallait pas grand chose pour qu'une femme se fasse interner.. c'était stupéfiant, comme l'était le traitement qui leur était réservé.
. Félicien, qui va mieux au fil des pages, grâce à des séances avec son ami Freud, et ses acolytes , vont tout faire pour rendre justice à ses pauvres femmes, et seront rejoint dans leur enquête par un nouveau personnage féminin
C'est le personnage d'irina qui évolue le plus dans ce tome, on en apprend plus sur son enfance , et on ne peut ressentir que de l'empathie pour elle. Certains éléments étaient vraiment durs, et surtout véritablement aberrants. Elle est toujours soutenue par Félicien, les deux ayant une relation vraiment particulière . La relation qu'elle a avec Bernard est plus complexe, ce dernier étant vieux jeu, notamment sur le rôle, moins que d'autres heureusement , et il finira peut -être par ouvrir les yeux .. sur ce sujet .
L'intrigue n'est pas révolutionnaire , ni particulièrement emballante ,mais elle reste assez efficace, même si le dénouement est un peu rapide .
Les dernières pages m'ont émues .
comme pour le premier tome, l'écriture est belle et fluide .
Cette lecture a été aussi une immersion dans la société de la fin du 19s, avec les innovations de l'époque, dans divers domaines .
Même si une fois encore, le statut de la femme était extrêmement précaire , même si on croise certaines personnages représentants les prémices d'un mouvement féministe.
La Maison d'édition Préludes n'existant plus, je ne sais pas si un 3eme tome verra le jour . Mais j'aimerai bien . Rien de pour retrouver des personnages extrêmement complexes, en tout cas loin d'être lisses et sans personnalités , et donc loin d'être ennuyeux. Et pour apprécier cette complexité, je vous conseille de commencer par le premier tome, même si l'intrigue est indépendante .
