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Critique de Tiephaine


Un ouvrage dense regroupant une petite trentaine d'articles universitaires portant sur la fiscalité dans l'Occident Médiéval.
Il est à noter qu'un peu moins de la moitié de ces articles sont écrits en espagnol ou italien (un en anglais), ce recueil embrassant un grand nombre d'aspects particuliers.
Si l'on peut d'ordinaire craindre que le niveau des articles soit assez disparate, cela ne m'a pas paru être le cas ici, la qualité des intervenants étant clairement aux standards universitaires. Même l'écriture est très accessible, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas. Au vu du sujet, rébarbatif de prime abord, c'est une qualité indéniable qu'il faut saluer.
Car effectivement, le sujet de la fiscalité n'est jamais un sujet qu'on aborde avec ardeur et passion, à moins de vouloir en faire sa spécialité, évidemment. de fait, même si la lecture est facilité par la plume des auteurs, leur sujet n'est guère facile d'accès, surtout quand on manque de connaissance spécifiques: les études médiévales ne s'improvisent pas...
Les différents sujets abordés dans cet ouvrage montrent pourtant que les questions qui nous occupent aujourd'hui ont également préoccupé nos lointains ancêtres, à des degrés différents mais dans des contextes similaires.
Ce recueil d'excellente facture mérite d'être découvert par les étudiants et chercheurs travaillant sur la fiscalité et/ou sur l'époque médiévale, car il offre effectivement un regard sinon différent, au moins complémentaire à certains autres travaux plus connus (je pense en particulier à ceux de Georges Duby, qui sont clairement prolongés ici). Il nécessite néanmoins des connaissances solides sur la période et l'organisation sociale et institutionnelle, ce qui m'a manqué à plusieurs moments.
Un solide ouvrage universitaire qui ne manquera pas de servir et intéresser les étudiants et chercheurs travaillant sur cette période, mais qui va probablement paraître ardu aux autres et au grand public.
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