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Critique de Axelinou


Je suis toujours épaté par la maturité que certains écrivains peuvent déjà faire apparaître dans un premier roman. Dans le cas présent l'auteur n'est pas exactement un jeune premier, mais qu'importe !

J'avais lu le très agréable et intéressant ‘Pour trois couronnes' du même auteur et m'étais déjà promis de lire son premier roman.

Avec une écriture dix-neuvièmiste, l'auteur nous conte les affres de Narcisse, un matelot abandonné parmi les ‘sauvages' du Nord-Est de l'Australie. Enfin, nous conte au compte-gouttes car Narcisse ne veut pas se rappeler. Retrouvé 18 ans plus tard, il est recueilli par Octave de Vallombrun qui se targue d'être membre de la Société de Géographie et va passer sa vie à comprendre ce que Narcisse a vécu.

Mais : « Parler c'est comme mourir. » Parler, c'est parler de l'indicible de là-bas. Mourir de ne pas pouvoir être en même temps blanc et sauvage. Pour vivre avec les sauvages, il avait dû tout oublier de sa vie de matelot. Revenu parmi les Blancs, il s'était réfugié dans l'amnésie volontaire. Répondre lui était impossible.

L'auteur s'interroge sur l'humanité et le devenir d'une nouvelle science, l'anthropologie (ou Adamologie).

A lire sans modération.
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