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Critique de bdelhausse


Wouaw... du glauque et morbide en pleine verdure... Vous en avez rêvé, Algernon Woodcock l'a fait (et ses auteurs).

Cinq années ont passé. Algernon Woodcock est professeur de faculté. Il est alors mandaté par un juge pour aller sur une île, oeuvrer dans le cadre d'un procès. L'émissaire est déjà un poème noir à lui tout seul... le genre à faire peur même en plein jour...

L'endroit? L'île d'Arran. Ce n'est pas sans évoquer les îles irlandaises, verdoyantes, accueillantes et pleines de vie, de cette vie rurale qui réchauffe le corps et l'âme.

Sauf que sur place, Algernon apprend qu'il doit accoucher une meurtrière. Décidément, plutôt qu'anatomiste, Algernon devient obstétricien de l'occulte. Car cette meurtrière a 7 meurtre d'enfants à son compteur. Son âme est d'une noirceur inégalée. Elle ne nie rien. Mais elle est liée à ces peuples de l'inconnu, avec lesquels Algernon a déjà eu maille à partir.

L'accouchement a lei, la mère (comme elle l'avait annoncé) meurt en couches. Et le juge (dont on avait déjà pu constater les dérives morales et deviner de sombres dessins) réclame l'enfant, avant de tuer le père (un moine de l'abbaye, ben voyons...) et de faire tirer sur Algernon par son sbire... tatââââm. Cela se termine là pour le tome 1 de l'aventure.

C'est impeccable du début à la fin. le souci du détail. Ces statues dans le monastère, diables entourant des corps nus ou presque dans des poses lascives. le méchant à l'allure de Vincent Price (ou c'est moi qui fais un transfert), le glauque en plein soleil sous les vagues de pâtures irlandaises, le retour des êtres fé... avec ce petit point d'humour suscité d'une part par l'ami d'Algernon qui participe à une fête villageoise, et d'autre part par un élève d'Algernon qui bosse ses cours au lieu d'aller danser.

Le coup de coeur éprouvé lors de la lecture du premier tome se transforme en passion pour Algernon et pour ses auteurs.
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