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Critique de Biancabiblio


Rose est une jeune parisienne de trente ans, amoureuse de James Blunt, qui travaille dans les ressources humaines. Depuis que son père a quitté le domicile familial vingt-cinq ans plus tôt, elle a développé d'une phobie particulièrement handicapante, que son psychiatre a baptisé « le syndrome de Rose » puisqu'elle semble être la seule au monde à être atteinte : elle ne peut jamais rien quitter.

Son quotidien professionnel, amoureux, amical… sa vie tout simplement est très compliquée puisque quelqu'un doit lui donner l'autorisation pour se lever le matin, sortir de sa chambre, se déshabiller, éteindre son ordinateur, sortir de son bureau ou des toilettes… Un véritable engrenage qui virerait à l'enfer si elle ne pouvait pas compter sur sa mère Jeanne avec qui elle habite, Clara et Julie, ses meilleures amies et Arnaud, son collègue qui lui porte une attention particulière.

Rose souffre de cette situation mais se sent incapable d'en sortir. Mais lorsqu'un beau matin, son chef lui apprend qu'elle est licenciée, sa mère lui propose de participer à un concours. L'heureux(se) gagnant(e) deviendra gardien d'une île d'Australie pendant six mois.

Poussée par Jeanne, elle envoie sa candidature et contre tout attente, gagne. Elle devra pendant six mois vivre totalement isolée, sans pouvoir compter sur l'aide de personne pour lui donner l'autorisation de quitter quoique ce soit.

Après la très belle surprise que fut Rêver n'est pas un vilain défaut, j'étais très heureuse de retrouver une des publication des éditions City avec Là où la vie t'emmène… de Alban Gallée. J'avais trouvé la quatrième de couverture plutôt originale et je m'attendais à un feel-good book comme je les aime et ce ne fut pas tout à fait le cas.

Autant la première partie qui a pour cadre Paris et le quotidien de Rose avec sa mère, ses amies et ses collègues, m'a bien plu par son côté feel-good à souhait mâtiné de romance mais dès que notre héroïne pose les pieds sur l'île déserte, ça se gâte.

La phobie dont souffre Rose et ses conséquences est bien traitée à Paris mais lorsqu'elle se retrouve seule sur son île, on tourne vite en rond puisque personne n'est là pour autoriser Rose à faire des choses : elle reste donc cloîtrée à l'intérieur, sans voir personne, ni visiter l'île.

Le summum étant que quelques jours après son arrivée, elle allume son ordinateur pour publier son premier article sur le blog que les organisateurs du concours ont mis en place et qu'elle doit alimenter, et ne peut le quitter. Pendant plusieurs jours, elle va donc rester sur sa chaise sans boire ni manger, ce qui n'est pas crédible puisqu'elle est tout de même dans un climat caniculaire et que dans ce cas-là, elle aurait été sévèrement déshydratée.

Ce qui faisait le charme du roman à Paris devient inintéressant à partir du moment où elle est en Australie. J'attendais beaucoup de ce séjour qui devait, en tout cas je le pensais, permettre à Rose à tenter de dépasser sa phobie mais au lieu de ça elle se trouve dans des situations abracadabrantesques qui l'obligent à garder les mêmes vêtements pendant la quasi totalité du séjour.

L'histoire n'est plus crédible à partir de ce moment-là, en tout moi je n'y ai pas cru, devinant facilement les tenants et aboutissants du concours même si j'ai été surprise par un twist que je n'avais pas vu venir mais qui ne m'a pas convaincue, je suis trop rationnelle pour apprécier l'aspect fantastique que l'auteur a mis dans son dénouement.

Vous l'aurez compris, j'ai un avis mitigé sur ce roman. J'ai apprécié le personnage de Rose et dans l'ensemble tous les protagonistes de ce récit, la première partie à la fois drôle et attendrissante mais la seconde, m'a laissé de marbre.
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