>
Critique de jamiK
Lecture légèrement en demi-teinte. J'ai trouvé le style graphique, le développement du récit et les personnages assez neutres et consensuels, et de même, les intentions de combattre les clichés, assez clichées.
Le thème de ce roman graphique, c'est les gilets jaunes, il a le mérite d'aborder le sujet de façon intelligente, s'attaquant aux préjugés, aux rapports entre les médias et la réalité, aux exploitations ou aux détournement des uns et des autres. On a une vision assez juste du sujet, avec le problème de la précarité, de la baisse du pouvoir d'achat, et du bonheur familial qui s'étiole à cause de tout ça, sans doute le thème le mieux évoqué dans ce récit.
Maintenant, le thème de l'homosexualité féminine cuisiné à toutes les sauces, j'ai trouvé ça un peu déplacé et il vient parasiter un thème plus crucial, celui de la précarité économique. Il y a d'autres défaut du même genre : Les parisiens bobos sont totalement à côté de la plaque, et de l'autre côté, on nous montre un misérabilisme provincial, la lutte capitale/province est vraiment décrite de manière très caricaturale, ou encore, les politiques cherchent à récupérer le mouvement mais se voient éconduire, ils se retournent alors vers la répression, on est encore dans la caricature.
Le thème des rapports familiaux intégrés dans la crise est au contraire bien plus subtil, et rien que pour ça, cette lecture vaut le détour. le thème de l'emploi aussi est subrepticement évoqué, mais avec justesse, revendiquer peut être dangereux dans certains boulots, en CDD, PME, on ne décide pas comme ça d'aller manifester. le virage d'extrême droite de certains est aussi abordé, même s'il ne va pas assez loin à mon goût, mais il aurait été dommage de l'éluder. Et enfin, le mot déontologie est au coeur de ce travail, celle de réaliser cette bande dessinée, celle d'accepter ou de refuser un travail qui ne correspond pas à notre façon de voir.
Je ne suis pas vraiment comblé par cette lecture, qui reste un peu trop idéalisée et consensuelle, mais certains aspects sont très justement évoqués, et rien que pour le sujet, cela mérite une lecture.
Le thème de ce roman graphique, c'est les gilets jaunes, il a le mérite d'aborder le sujet de façon intelligente, s'attaquant aux préjugés, aux rapports entre les médias et la réalité, aux exploitations ou aux détournement des uns et des autres. On a une vision assez juste du sujet, avec le problème de la précarité, de la baisse du pouvoir d'achat, et du bonheur familial qui s'étiole à cause de tout ça, sans doute le thème le mieux évoqué dans ce récit.
Maintenant, le thème de l'homosexualité féminine cuisiné à toutes les sauces, j'ai trouvé ça un peu déplacé et il vient parasiter un thème plus crucial, celui de la précarité économique. Il y a d'autres défaut du même genre : Les parisiens bobos sont totalement à côté de la plaque, et de l'autre côté, on nous montre un misérabilisme provincial, la lutte capitale/province est vraiment décrite de manière très caricaturale, ou encore, les politiques cherchent à récupérer le mouvement mais se voient éconduire, ils se retournent alors vers la répression, on est encore dans la caricature.
Le thème des rapports familiaux intégrés dans la crise est au contraire bien plus subtil, et rien que pour ça, cette lecture vaut le détour. le thème de l'emploi aussi est subrepticement évoqué, mais avec justesse, revendiquer peut être dangereux dans certains boulots, en CDD, PME, on ne décide pas comme ça d'aller manifester. le virage d'extrême droite de certains est aussi abordé, même s'il ne va pas assez loin à mon goût, mais il aurait été dommage de l'éluder. Et enfin, le mot déontologie est au coeur de ce travail, celle de réaliser cette bande dessinée, celle d'accepter ou de refuser un travail qui ne correspond pas à notre façon de voir.
Je ne suis pas vraiment comblé par cette lecture, qui reste un peu trop idéalisée et consensuelle, mais certains aspects sont très justement évoqués, et rien que pour le sujet, cela mérite une lecture.
