AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Unhomosapiens


Je poursuis dans mes souvenirs livresques grâce à Babelio. Pas toujours facile, pourtant, de se souvenir dans le détail des intrigues de livres lus il y a parfois une trentaine d'années, comme c'est le cas pour celui-ci. On se souvient plutôt du moment et des circonstances où on l'a tenu entre les mains, du contexte culturel de sa lecture. C'est, quoi qu'il en soit, pour moi un excellent exercice de mémoire. de ce livre, je retiens donc ce qui me semble être le personnage principal : Turin. Cette grosse et froide ville industrielle du nord, engoncée, à l'étroit entre les Alpes suisses et Françaises et les Apennins. Curieusement, c'est ici, et non pas à Naples ou Palerme, que les auteurs ont situé l'action de ce rocambolesque roman policier, tout droit venu de la comédie. Celles des films de Comencini, de Monicelli, de Scola… Tout commence par un cadavre trouvé dans une église. Je me souviens d'un curé très agité et de très nombreux personnages qui vont être touchés par cette affaire. On se croirait véritablement dans le Sud. le récit fonctionne très bien et on ne s'ennuie pas une seconde. Comme Dino Risi qui ne comprenait pas comment les frère Taviani pouvaient faire du cinéma à 2, je suis étonné qu'on puisse écrire un roman à 2 également. Ça reste un mystère.
Avec ce livre, on retrouve la véritable ambiance de l'Italie, celle de la truculence, de l'exaltation, des cris et des pleurs et de surcroît avec l'Église. Et tout cela à Turin ! Pas étonnant que "La femme du dimanche" ait été portée à l'écran par Comencini.
Commenter  J’apprécie          171



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}