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Critique de iris29


Début de l'histoire...
Sebastian Trapp, écrivain de romans policiers, célébre, n'a plus que trois mois à vivre. Depuis cinq ans, Lui et Nicky Hunter, une jeune professeure, spécialiste en romans policiers correspondent ; il l'invite, donc, à séjourner dans sa maison, où il vit avec sa fille et sa deuxième épouse, pendant le temps qui lui reste pour écrire sa biographie. Mais cet homme est célébre aussi pour une autre raison : il y a vingt ans, son fils, adolescent, et sa femme ont disparu. Et si les flics ont lâché l'affaire , il y a bien longtemps, nombre de journalistes et d'internautes ( auto baptisés : les Trappeurs- Cueilleurs ), pensent toujours qu'il les a tué et qu'ils décrocheront le scoop. Est-il, alors, judicieux, que Nicky se jette littéralement dans la gueule du loup, car il faut reconnaître que cette maison est diablement mystérieuse. Doit-elle craindre pour sa vie?

C'est un roman qui se distingue de ces confrères pour deux raisons : la première, c'est l'ambiance de cette maison : pièce secréte, cachettes, animaux empaillés, portraits immenses mettant en scène la vie d'avant du maître de maison avec les disparus. Et Nicky qui se voit attribuer la chambre du fils ... BRrrrr....
La deuxième raison,c'est toutes les références à des films (policiers) à des auteurs (policiers), toutes les citations que l'écrivain célébre et sa future biographe s'échangent comme des balles de ping-pong ou des petits cailloux menant vers une grande complicité ? Pour qui lit des romans policiers et connait ses classiques, c'est un régal !
A.J. Finn parvient même à glisser une de ses propres oeuvres ! Jubilatoire.
[ "La voilà devenue une femme assise à la fenêtre", (...)]

On est "dedans" le livre, dans l'histoire et on se regarde savourer cette "histoire sans fin" !
Sans fin, c'est vite dit... A partir d'un certain nombre de page, j'ai deviné un des mystères. Une des "disparitions". Je me suis dit que si A. J. Finn osait, ce serait la meilleure issue. La plus originale. Et il l'a fait. Et le fait d'avoir deviné, ne m'a pas rendue moins admirative du travail de l'auteur, non, il fallait que ce soit comme ça, c'était la meilleure solution.
Parce que le plaisir est ailleurs, dans tout ce que j'ai exprimé plus haut, dans le brouillard de San Francisco, dans le fait qu'à la fin, A. J. Finn retombe parfaitement sur ses pieds, en une ultime pirouette, un petit clin d'oeil d'écrivain.

( "Fin de l'histoire." ]
Finnement joué, Mr A. J. Finn !

Merci aux Editions Les Presses de la CIté et à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée.
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