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Critique de Siana_autrice
Ce fut une lecture trèèès longue mais intéressante par certains aspects.
J'ai choisi ce roman pour sa chouette couverture et son résumé qui me tentait bien, promettant une ambiance à la fois sombre et mythologique. C'est l'histoire revisitée de Sisyphe, rendu amnésique et condamné par les dieux à une immortalité de répétition, à être happé par de nombreuses guerres, renaissant sans cesse au coeur des champs de bataille. Son seul repère est le passeur Charon, parfois ami parfois ennemi, qui lui refuse éternellement l'accès au monde des morts. 🧟♂️
C'est une histoire particulière, avec laquelle j'ai eu un peu de mal. Les événements se répètent pour le bien de l'histoire, le début traîne à se lancer, des descriptions de guerres s'étendent sur des dizaines de pages… Finalement, le lecteur se retrouve avec la même sentence que Sisyphe, à subir la répétition et la longueur, l'absurdité de ce vil châtiment… Et j'ai du mal à savoir si c'est un défaut ou une qualité. J'aurais tendance à me dire que cette structure permet de bien s'imprégner de la vie de Sisyphe, cela dit, c'est un choix à double tranchant puisque le lecteur a la possibilité d'abandonner sa lecture, ce que j'ai failli faire 2 ou 3 fois… 😕
J'ai continué parce qu'au fil des scènes une thématique intéressante et frustrante se dessine. Lorsque Sisyphe renaît sur Terre, il est souvent capturé ou recueilli par des groupes qui lui demandent son appartenance (religieuse, nationalité, etc.), puis qui le jugent sur la base de leurs propres croyances. Traité d'usurpateur, d'espion, de traître, Sisyphe est ainsi souvent tué ou emprisonné sans avoir pu vraiment se défendre. Et j'ai trouvé ça très marquant ! Par ailleurs, Sisyphe finit par retrouver la mémoire, et on apprend (assez tard) quelle était sa vie de mortel et la raison de sa condamnation.
Donc voilà, je reste assez mitigée, mais je garde un souvenir assez marquant de ce roman à l'écriture poétique. Je le conseille aux habitués des proses lentes et sombres. 💀
J'ai choisi ce roman pour sa chouette couverture et son résumé qui me tentait bien, promettant une ambiance à la fois sombre et mythologique. C'est l'histoire revisitée de Sisyphe, rendu amnésique et condamné par les dieux à une immortalité de répétition, à être happé par de nombreuses guerres, renaissant sans cesse au coeur des champs de bataille. Son seul repère est le passeur Charon, parfois ami parfois ennemi, qui lui refuse éternellement l'accès au monde des morts. 🧟♂️
C'est une histoire particulière, avec laquelle j'ai eu un peu de mal. Les événements se répètent pour le bien de l'histoire, le début traîne à se lancer, des descriptions de guerres s'étendent sur des dizaines de pages… Finalement, le lecteur se retrouve avec la même sentence que Sisyphe, à subir la répétition et la longueur, l'absurdité de ce vil châtiment… Et j'ai du mal à savoir si c'est un défaut ou une qualité. J'aurais tendance à me dire que cette structure permet de bien s'imprégner de la vie de Sisyphe, cela dit, c'est un choix à double tranchant puisque le lecteur a la possibilité d'abandonner sa lecture, ce que j'ai failli faire 2 ou 3 fois… 😕
J'ai continué parce qu'au fil des scènes une thématique intéressante et frustrante se dessine. Lorsque Sisyphe renaît sur Terre, il est souvent capturé ou recueilli par des groupes qui lui demandent son appartenance (religieuse, nationalité, etc.), puis qui le jugent sur la base de leurs propres croyances. Traité d'usurpateur, d'espion, de traître, Sisyphe est ainsi souvent tué ou emprisonné sans avoir pu vraiment se défendre. Et j'ai trouvé ça très marquant ! Par ailleurs, Sisyphe finit par retrouver la mémoire, et on apprend (assez tard) quelle était sa vie de mortel et la raison de sa condamnation.
Donc voilà, je reste assez mitigée, mais je garde un souvenir assez marquant de ce roman à l'écriture poétique. Je le conseille aux habitués des proses lentes et sombres. 💀
