Marina meurt d'un cancer. Son mari nous raconte ses derniers instants et surtout
la première année après la mort de Marina.
C'est assez bouleversant bien sûr mais finalement supportable. L'écriture est précise, méticuleuse parfois poétique, rappelant celle d'
Annie Ernaux. C'est ce que j'ai aimé.
Malheureusement, il y a aussi pour moi des choses insupportables. Par exemple : "Notre lit est mon seul refuge. Tu y es tellement absente que cette sur-absence est une sur-présence ( de l'absence)." et nombre de phrases du même tonneau qui me rappellent
Jacques Salomé.
Le livre reste intéressant pour mieux comprendre ce qu'a vécu le narrateur. Son témoignage est singulier, le rapport au Temps bien analysé. Un livre sur la mort, sur la vie qui continue à s'écouler...
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