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Critique de Betelgeuse77


Voilà un roman bien trop mal écrit pour être qualifié de littéraire.
Le héros se croit cultivé quand il n'est, comme l'auteur, qu'un triste adorateur de célébrités - violent de surcroît. Vikar n'ignore rien des acteurs mais tout des écrivains comme Fitzgerald. le peu qu'il sait d'eux lui vient du cinéma :
"Pour tout dire, il ne sait pas grand-chose de F. Scott Fitzgerald, sinon que c'était un écrivain dont l'oeuvre comprend 'Femmes', avec Joan Crawford".
Comme l'auteur encore, Vikar voue un culte moins au 7e art et aux réalisateurs (c'est-à-dire aux créateurs) qu'aux acteurs, qui pourtant ne sont que des interprètes. Et c'est ce qui déplaît souverainement dans ce livre, qui n'est au fond que le livre d'un idolâtre.
Le vernis mystico-théologique de la quête du héros, obsédé comme Erickson par les fellations, les prostituées et la pornographie (seule Zazi échappe à la pornification des femmes dans ce roman... et pour cause : c'est la vierge et la fille sacrée) ne suffit pas à masquer l'absence de profondeur de l'ensemble.

Bienvenue dans notre époque sans culture autre que cinématographique... même pas d'ailleurs : sans culture autre que celle de la célébrité.
"Ce sont les réalisateurs qui font l'art, mais les stars qui font la culture."
Tout est dit, avoué, reconnu, et pire que tout : avalisé de la plus sotte manière. Montgomery Clift a remplacé Dieu, lequel n'est plus qu'un tueur d'enfants. Quant à croire qu'Hollywood fut un jour un paradis, qu'il incarna un âge d'or quelconque... Hollywood a toujours été un enfer qui broie les gens, amasse du fric et fanatise le peuple.
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