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Critique de MaryPotter62720


Il faut sans doute une bonne dose de masochisme pour envisager une randonnée dans la tête de la fille du borgne. Ou être à l'aube d'un basculement.

Je lis donc cet ouvrage quelques heures avant le résultat des législatives.
Histoire de tenter de comprendre ce que je n'arrive toujours pas à comprendre entièrement. Et alors qu'il est des têtes dans lesquelles je n'ai vraiment pas envie de pénétrer.

Et il est bien difficile de trouver un fil directeur, d'autant que l'ouvrage se trouve un peu daté (édité en 2017 pourtant) tant il y a de la girouette et de l'opportunisme dans la « pensée » ici analysée.

Marrant de défendre le pouvoir d'achat et donc la consommation lorsque celle-ci était il y a quelques années la cause de tous les maux.

Marrant (non en fait) de vouloir donner le pouvoir au peuple lorsque l'on veut un État fort qui ne laissera que peu de place à celui-ci ; de dénoncer le totalitarisme -ahaha- de l'Union européenne lorsque l'on rêve soi même de totalitarisme et qu'on copine avec Poutine.

Marrant (toujours pas) la critique des médias lorsque l'on veut réformer tout l'audiovisuel public, ou celle des réseaux sociaux lorsqu'ils ont été si habilement utilisés.

Et toujours - bien que renommé aimablement de priorité nationale - ce vieux fond rance de racisme, de haine. Ah on n'est plus sur le racisme biologique de papa mais sur un bon vieux racisme social, culturel, ce qui ne change d'ailleurs pas grand chose.

La vitrine le Pen a peut-être été ripolinée. Mais la façade et le fond ont été mal préparés. Jean Marie aurait dit qui s'agit là d'un « boulot d'arabe ». Un comble.

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