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Critique de oree


oree
19 septembre 2022
J'ai eu la chance de rencontrer Lionel Duroy au Livre sur la Place à Nancy et d'avoir pu échanger avec lui. Grâce à lui j'ai déjà pu lire La leçon d'allemand de Lentz, une vraie découverte offerte dans son Echapper. Je retrouve dans Disparaître la même envie de parcourir les lieux de ses écrivains préférés, de faire une sorte de pélerinage sur leurs parcours de vie, mais aussi l'idée originale et qui m'avait séduite, d'habiter dans le livre des autres pour mieux les connaître et les comprendre en profondeur avec l'arrière-plan de leur époque.
Ici, la peur du naufrage de la vieillesse, que je partage avec lui ayant un peu le même âge où ça devient envisageable, l'amène à une sorte de fuite en avant, pour oublier et épargner à ses proches un spectacle désolant avec l'infantilisation voulue et acceptée par notre société affligeante avec ses vieux.
La première partie consiste à dire au revoir aux quatre enfants de deux femmes différentes qui l'ont quitté et causé de grandes souffrances à tous.
On voit comme cela est difficile le dialogue entre père et enfants, même lorsqu'ils sont adultes, ils ne conçoivent pas que le parent est un être humain qui souffre. Il est assigné à rester un modèle parfait sinon les reproches fusent ! Je me suis rendu compte en effet que nos enfants ne sont pas la bonne oreille pour écouter nos plaintes !
La deuxième partie est le départ et le trajet en vélo vers Stalingrad en espérant y arriver, en faisant des rencontres, des projets aussi, en s'épuisant pour ne pas déprimer, ni regretter son choix.
Je ne sais pas ce que j'attendais dans cette narration, il m'a semblé que quelque chose manquait et que les deux parties ne collaient pas bien ensemble. On est bien obligé d'accepter que l'on a une limite à notre volonté de tout diriger car la fin ne nous appartient guère et que seul le moment présent reste à vivre pleinement.
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