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Critique de Laureneb


Je ne suis pas une spécialiste de Dostoïevski, j'ai juste lu plusieurs de ses grands romans et quelques unes de ses nouvelles. Mais ici, je n'ai pas retrouvé l'auteur que je connaissais.
Je suppose qu'il s'agit d'une oeuvre de commande : un feuilleton, au sens non des romans feuilletons à suspense du XIXème français, mais plutôt comme une rubrique régulière de la vie mondaine à Saint-Pétersbourg. le printemps signifie la fin de l'hiver : les habitants enlèvent donc leurs gros manteaux de fourrure, délaissent les lectures, passe-temps des longues nuits, et se retrouvent dans la rue. Ils ont hâte de bavardage, de loisirs, de spectacles. le mot n'y est pas, mais cette arrivée du printemps ressemble, à mes yeux de lectrice en 2020-2021, à un dé-confinement...
Alors, Dostoïevski se place dans la peau d'un chroniqueur mondain, détaillant tel ou tel concert, tel ou tel spectacle. Ce n'est ni particulièrement intéressant, ni particulièrement marquant au niveau du style. A peine quelques touches un peu plus sombres, un peu plus critiques, évoquant les gens du peuple et non une certaine élite bourgeoise, peuvent-elles évoquer le Dostoïevski auquel j'étais plus habituée. Sans connaître véritablement la vie de l'auteur, le texte évoque pour moi une oeuvre de commande, par besoin d'argent.
Cette impression est confirmée par la suite, quelques éléments des souvenirs de la femme de l'écrivain. Si ce n'est pas un texte littéraire, c'est du moins un témoignage du quotidien du grand homme, avec le souci constant de l'argent, du paiement des dettes.
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