Le roman de
Sophie Divry renvoie inévitablement à l'aventure de
Robinson Crusoé.
Contrairement au héros de
Daniel Defoe qui subit la solitude, Joseph Kamal fuit les hommes et la grande déception du genre humain.
Trois siècles séparent les deux survivants mais l'apprentissage de l'autonomie est identique.
C'est un roman d'anticipation dans lequel le héros est un anti-héros, un type avec des faiblesses, du spleen, des pleurs et de la peur.
J'ai retrouvé aussi Vendredi de
Michel Tournier, comment vivre la solitude extrême et les stratégies pour ne pas revenir à l'état sauvage.
En déplaçant le rescapé dans notre présent,
Sophie Divry perpétue le mythe de
Robinson Crusoé. Cette histoire intemporelle est encore une fois saisissante.
Commenter  J’apprécie         50