>
Critique de Fleurdesiles97120
Dans La vraie vie, Adeline Dieudonné nous raconte l'histoire d'une jeune fille de 10 ans qui vit avec son père chasseur et souvent violent, sa mère, une femme apathique que le fillette qualifie même d'amibe, et son petit frère Gilles, qu'elle adore. Malgré le manque d'amour flagrant dans ce foyer, hormis entre le frère et la soeur, la vie de la fillette se déroule plutôt normalement. Jusqu'au jour où un tragique accident va bouleverser son quotidien. Son petit frère, traumatisé, va petit à petit changer sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle n'aura alors de cesse d'essayer de construire un machine à remonter le temps afin de revenir dans ce qu'elle appelle la Vrai vie, considérant que celle qu'elle est entrain de vivre n'est qu'un branche pourrie de la réalité. Avec l'ambition de devenir la nouvelle Marie Curie, elle va étudier la physique quantique mais cela suffira t'il à réaliser ce qu'elle souhaite?
En lisant ce premier roman d'Adeline Dieudonné, je me suis prise une belle claque. En général, j'écris mes critiques dès la fin de mes lectures pour que tout soit encore frais dans ma tête, mais là, j'ai préféré attendre une nuit pour bien digérer ce que j'avais lu.
Est-ce à cause de l'écriture à la 1ère personne qui nous fais voir la vision de la jeune narratrice de 10 ans que je me sens si bouleversée? Je pense que cet aspect du récit n'y est effectivement pas pour rien.
Dans ce roman à l'écriture incisive mais légère en même temps, on flirte souvent avec le fantastique mais sans jamais franchir la ligne. C'est aussi pour cela que j'ai ressenti tant d'émotions pendant ma lecture. Savoir que tout ce qui était écrit pouvait effectivement se passer (et je ne doute pas une seconde que ce que vit la petite narratrice arrive également à des milliers d'enfants) a renforcé mon empathie et ma colère envers certaines situations.
Il y a des livres que l'on referme et que l'on oublie aussitôt. D'autres qui nous laissent un souvenir indélébile et dont on se rappellera des années plus tard. Pour moi, la vraie vie fait indubitablement partie de la deuxième catégorie.
En lisant ce premier roman d'Adeline Dieudonné, je me suis prise une belle claque. En général, j'écris mes critiques dès la fin de mes lectures pour que tout soit encore frais dans ma tête, mais là, j'ai préféré attendre une nuit pour bien digérer ce que j'avais lu.
Est-ce à cause de l'écriture à la 1ère personne qui nous fais voir la vision de la jeune narratrice de 10 ans que je me sens si bouleversée? Je pense que cet aspect du récit n'y est effectivement pas pour rien.
Dans ce roman à l'écriture incisive mais légère en même temps, on flirte souvent avec le fantastique mais sans jamais franchir la ligne. C'est aussi pour cela que j'ai ressenti tant d'émotions pendant ma lecture. Savoir que tout ce qui était écrit pouvait effectivement se passer (et je ne doute pas une seconde que ce que vit la petite narratrice arrive également à des milliers d'enfants) a renforcé mon empathie et ma colère envers certaines situations.
Il y a des livres que l'on referme et que l'on oublie aussitôt. D'autres qui nous laissent un souvenir indélébile et dont on se rappellera des années plus tard. Pour moi, la vraie vie fait indubitablement partie de la deuxième catégorie.
