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Critique de Selias


La vraie vie est un premier roman qui démarre fort, avec une histoire bien particulière et marquante. C'est l'histoire d'une fillette de 10 ans, au début du roman, qui vit dans une famille dysfonctionnelle, avec un père ultra violent, amateur de chasse aux grands fauves dont il ramène les carcasses empaillées qui décorent une des chambres appelée par les enfants, la chambre aux cadavres. Ce père ne s'exprime que par la force et terrorise sa femme et ses enfants. La mère est inexistante, éteinte, appelée l'amibe par sa fille, et puis il y a Gilles le petit frère. L'auteure plante le décor dans un lotissement banal de banlieue où presque tous les voisins semblent névrosés, qui fait penser au lotissement dans le roman de Craig Davidson "les bonnes âmes de Sarah Court " , le terrain de jeu des deux enfants c'est la casse automobile où ils vont jouer au milieu des carcasses amochées.
Après un accident stupide qui cause la mort du marchand de glaces, sous les yeux des deux enfants, Gilles reste figé, refermé sur lui-même et muet. Sa soeur, férue de physique, voudrait inventer une machine à remonter le temps pour gommer cet instant et sauver Gilles. Mais, hélas, celui-ci bascule dans le camp maléfique du père, tombe sous son emprise et devient brutal et cruel comme celui ci. Gilles semble perdu pour sa soeur jusqu'au moment où le père dépasse les limites et provoque un point de rupture qui va provoquer la réaction de Gilles. Tout va basculer, ce qui va peut-être leur permettre enfin de trouver la vraie vie.

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