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4,13

sur 619 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Luca di Fulvio a le don de ces écrivains qui vous transportent pendant quelques heures dans un autre monde, un autre temps. Par un coup de crayon magique votre serviteur s'est vu en Italie en général et à Rome en particulier à la fin du XIX° siècle. Noisette sur le livre, il n'avait plus d'âge. Tel un jeune enfant avoir l'impression d'être revenu dans ce fauteuil rouge, fenêtre en face des Aravis – et dans un sens l'Italie n'est pas très loin – avec un roman d'Alexandre Dumas, prêt à chevaucher sur l'univers et observer ces êtres, aussi bien les merveilleux que les vils, qui partent à l'aventure sur des sommets de fantaisies.

Nous sommes à la fin de la période d'unification de l'Italie, les troupes françaises sont encore sur le sol pour protéger les Etats pontificaux. Depuis 1866, la troisième guerre d'indépendance a renvoyé les autrichiens, Victor-Emmanuel triomphe, sur les murs s'inscrivent « Viva V.E.R.D.I » « Viva Vittorio Emanuele Re D'Italia » devis des patriotes. En 1871, c'est la prise de Rome (la brèche de Porta Pia), la ville est annexée au Royaume d'Italie.

C'est dans ce contexte, quelques mois plus tôt, qu'une comtesse remarque un adolescent à la mèche blonde, au regard déterminé et au verbe haut lors d'une visite dans un orphelinat misérable. Venue pour adopter, c'est ce jeune Pietro qui repartira en carrosse. Mais la vie est faite de bosses, très vite l'époux de la comtesse est ruiné, se suicide ; c'est la fuite vers Rome avec Paride le cocher et le garçon. La comtesse abandonne la particule et retrouve son vraie nom : Nella Beltrame.

En parallèle, un cirque chemine vers Rome avec, entre autres, un amoureux des chevaux, Melo et la jeune Marta qu'il a pris sous son aile, un jour dans une rue lorsque la petite était d'une maigreur à faire peur et s'était détachée d'une corde qui la maintenait en captivité. Seulement si Melo est un sacré ronchon, Marta a également du caractère !

Comment vont-ils tous se sortir de la misère et vaincre les ombres qui planent dans les ténèbres ? Luca di Falvio aiment les personnages solaires, combatifs et qui croient en leurs rêves. Sans oublier ce qui fait tourner le monde, l'amour : « Ne vis pas de regrets, n'abandonne jamais, bats-toi, l'amour ça ne se gâche pas ». En effet, comment ne pas fondre, à l'instar de Nella, devant l'élégant Henri Béras…
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Mazette, quel roman ! Rome magnifique et répugnante, Rome populaire et aristocratique,  Rome soumise et révoltée, Rome terrible et terriblement romantique...

1870. Un orphelinat, Pietro a16 ans, il est un orphelin misérable parmi des centaines d'autres et ce jour-là sa vie bascule. Il est remarqué et adopté par une comtesse venue chercher le fils qu'elle ne peut avoir. Elle est belle,  très belle, hautaine, dure mais intuitive. Elle aussi est sur le point de voir sa vie transformée. 
1870, au même moment, Marta 15 ans découvre qu'elle est une enfant volée et que sa "famille" circassienne lui cache la vérité depuis toujours. 
Ces 3 là vont se rencontrer, se heurter, s'aimer, se haïr, se battre contre le destin, la misère, la violence de cette ville frémissante de colère qui ne supporte plus l'occupation étrangère et la présence écrasante du Pape.
Luca di Fulvio a bâti là un roman historique à la hauteur de Dumas, avec le souffle épique de Rostand. Des personnages forts et complexes, des scènes hallucinantes (le cheval emballé au cirque, l'assaut de la muraille de Rome par l'armée italienne, mais il y en a bien d'autres), deux "méchants" extrêmement réussis, des ordures plus complexes qu'il n'y paraît... On rit, on tremble pour les héros, on pleure la mort de certains qu'on haïssait quelques pages plus tôt. Il existe des Héros qui n'en ont pas l'air et des crapules en habit de satin. 
Luca di Fulvio chante sa ville, ses ordures, ses rats, sa crasse, ses pauvres qui s'entretuent. Luca di Fulvio chante aussi une ville incroyable, son histoire, son petit peuple, sa langue. Bravo à la traductrice Elsa Damien qui a su trouver un équivalent français au romanesco parlé par le peuple !
Il y a des meurtres, des suicides, des combats héroïques, des amours contrariées, des amitiés étonnantes. C'est aussi un hommage revendiqué à Victor Hugo et à ses Misérables, un bel hommage au cirque (il y a du Fellini dans certaines scènes).
Certes l'auteur s'accorde une licence historique mais elle est tellement justifiée et le reste est tellement bien documenté  (j'ai vérifié sur le Web) et tellement visuel.
Les 200 dernières pages, oui 200, sont haletantes, habilement construites et vous mènent à une fin en apothéose...
J'imagine combien ce livre doit parler aux Italiens... j'ai appris plein de choses sur cette page de l'histoire de l'Italie. La réunification de Rome au reste du Royaume. On a là un mélange de Paris brûle-t-il ? et des Misérables au travers de ces 3 écorchés vifs formidables. J'ai encore dans la tête cette comtesse que rien ne brise, ce Pietro qui risque sa vie par passion, Marta qui découvre la Vie et l'Amour et puis ces circassiens émouvants,  héroïques et pittoresques dont le chapiteau vert blanc rouge est un symbole à lui seul...
Luca di Fulvio a un talent fou, je suis condamné à le suivre.... douce condamnation 😉
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Ah Rome... Ses Romains...
Même si, je l'avoue ce roman m'a moins enthousiasmé que le gang des rêves ou Les enfants de Venise, j'ai retrouvé la fougue des italiens avec délices.
Nous suivons donc des héros qui ont libéré Rome en 1870 du carcan des français et de la papauté pour que cette belle ville devienne italienne.
J'ai beaucoup appris de cet épisode historique.
Très intéressant.
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Un titre cinématographique n'est-ce-pas ? le livre l'est tout autant.

Cette histoire commence en mars 1970, l'Italie est un royaume et Rome appartient au Pape. C'est sur un fond de réunification que va se poser l'intrigue.

Jeunes républicains fougueux secondés par les Loups, vétérans qui n'ont rien perdu de leurs idéaux, vont affronter le joug papal afin de rendre Rome à l'Italie.
Un fil romanesque qui va rejoindre l'Histoire et tenir dans la rencontre de trois destins, trois amochés de la vie qui vont se choisir. Pour le meilleur et pour le pire.
Nella, la comtesse désargentée, Pietro, jeune rebelle idéaliste et Marta enfant de la balle dont le cirque sera la pierre angulaire du roman. Avec eux, nous traversons le faste et les bas-fonds de la ville éternelle.

On y rencontre entre autres, un prince gouailleur, une crapule répugnante, un franciscain du diable, un peu d'ombre et de lumière, de la soie et de la boue, et bien sûr la terra cota propre aux rues de la ville, cette couleur ocre si spéciale et si caractéristiques à l'Italie.

C'est ma première rencontre livresque avec Luca di Fulvio, on me l'a tant recommandé par ici ! Rome en a été le prétexte et j'ai adoré. Il coule dans son encre l'érudition, il y souffle un vent d'aventure et l'amour rode bien entendu.
Conter est un art que l'auteur maitrise.

J'ai promené ce livre le long d'une rue dont il est souvent question dans le bouquin la via dei Coronari où jadis les marchands de cuir se la disputaient aux marchands de rosaires, aujourd'hui il y reste des antiquaires, des brocanteurs et des fast Foods nichés au creux d'antiques palazzos, l'ancienne via Recta qui menait tout droit au Vatican ( ou presque). le livre a dormi Casa Bonaventura et a fait halte via del Panico mais c'est au Pincio qu'il a été pris en photo, entre deux starlettes russes et c'est de retour à la maison que je l'ai dévoré !
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💚🤍❤️Ce que j'ai ressenti:

« Vous êtes pires que des ennemis. Vous êtes…les indifférents. »

Comment rester indifférente quand c'est Luca di Fulvio qui nous raconte l'Italie, la naissance d'une nation, la chair et le sang, le désir et l'éveil du patriotisme? Je ne peux pas, je suis obligée de m'enflammer d'amour et de ferveur parce que c'est un sujet qui brûle et que Luca a ce don, de transmettre sa passion, au travers de ces histoires qui font L'Histoire, au travers de sa plume qui fait toute la magie, au travers de son coeur qui fait l'union…Rester indifférente est donc impossible et puis, vous le savez, parce que c'est Lui et parce que c'est Moi, je serai toujours aussi admirative de son talent à me faire vivre dans ces livres, un moment précieux d'émotions…

Je suis meute, je suis entière, je suis chair de l'Italie alors ce livre, je l'ai ressenti jusque dans mes tripes. J'étais là-bas, tour à tour, orpheline, comtesse, acrobate, louve capitoline, pauvre, féroce, soeur, fébrile, mamma, mais surtout miséreuse, avec rien à perdre…Et ça, c'est la puissance, car on n'a plus qu'à lutter. Lutter avec Pietro, Martha, Nella, un capitaine et des Loups, un drapeau et des soldats, un appareil photo et quelques fous idéalistes. Lutter contre l'injustice, contre l'oppression, contre le destin. Lutter pour la liberté, pour la jeunesse, pour Rome. J'ai voulu éprouver cette douleur, j'ai voulu rêver, j'ai voulu me confondre avec leurs combats. Et en ne me préservant pas, j'ai aussi eu la joie qui remplit les espaces vides, la joie qui pousse à l'intérieur du coeur, la joie qui repousse les ennemis, la joie qui grandit d'elle-même et resplendit sur son prochain…Je t'ai aimé, Rome, je t'aime passionnément, et je sais que je t'aimerai de toute mon âme, tous les jours qui viendront…

S'il en est ainsi, alors je vous dirai que ce livre est un coup de coeur! Et ne m'obligez pas à dire des gros mots, ni à vous cuisinez des bucatoni all'amtriciana, pour vous convaincre de lire, ce roman fabuleux, parce que vous pourriez être surpris! Allez, je vous laisse choisir, je fais voeu à Luca di Fulvio, de nous écrire des romans aussi exceptionnels qui nous inspirent, qui nous bouleversent, qui nous traversent de part et d'autre de notre chair! Merci déjà pour les précédents, et bonne chance pour le prochain que j'attends avec impatience!!!!!!
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Luca di Fulvio est devenu l'une de mes valeurs sûres. Après le gang des rêves, Les prisonniers de la liberté et Les enfants de Venise (et le soleil des rebelles, que je n'ai pas lu), c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert Mamma Roma, le dernier roman de l'auteur. Et quel bonheur ! Nous allons rencontrer Pietro, Nella et Martha, trois personnages hauts en couleur et criants d'authenticité. Trois personnages à l'esprit libre, qui ont choisi de se battre au mépris du danger. Avec eux, nous découvrons une société italienne peu glorieuse, avec d'importantes inégalités sociales et des violences omniprésentes. La loi du plus fort fait rage. Nous visitons une Rome imprégnée par la religion, entre grande opulence et grande misère. La ville est un véritable personnage de ce roman. Quand Pietro découvre la photo, cela donne des instants magiques. A l'époque, s'il fallait déjà capter et immortaliser une émotion, les belles photos étaient celles qui étaient posées. le cirque fait aussi partie intégrante de Mamma Roma
 Luca di Fulvio nous offre une vraie ode aux arts, dans le sens le plus large.

Ce roman poignant et sensible, politique et historique, est pour l'instant, le meilleur de cet auteur dont le talent s'affine à chaque publication.
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Lire un roman de Luca di Fulvio c'est découvrir où retrouver l'authenticité de l'Italie, c'est partir en voyage dans son histoire… Je suis passé à ça d'avoir un coup de coeur, un roman immersif qui se dévore.

5 mars 1870, Royaume d'Italie (Olengo, commune de Novara).

Pietro Diotavelli, orphelin de 16 ans survit dans l'orphelinat Regio Istituto di San Michele Archangelo tandis que ceux qui travaillent au nom de la charité chrétienne ne manque de rien.

Ce jour-là, la comtesse d'Odìn lui offre sa chance, celle d'une autre vie, d'un autre destin même si cela signifie quitter Livio, son ami et son frère.

Delta du Pô, Pomposa.

Marta a grandi au rythme des représentations du cirque Callari, un événement fait ressurgir des limbes de son passé semant le trouble, entre réel et irréel. le cirque recueille les enfants maltraités et abandonnés, leur offrant un refuge loin de la violence qu'ils ont connu.

En faillite après avoir donné toute leurs possessions pour le Royaume d'Italie, Pietro et la mystérieuse comtesse fuient pour recommencer une nouvelle vie ailleurs.

Marta retrouve Livio, le distributeur de tracts et celui qui lui offre son premier baiser.

A Rome, leur destin va se jouer tel des pions sur l'échiquier du pouvoir tandis que la comtesse et Pietro sont poursuivis par d'impitoyables vautours.

Au mépris du danger, tous vont survivre et se battre pour leurs idéaux, ceux d'une Italie unifiée et juste.

Pietro et son ami le prince Ludovico sont la nouvelle génération des combattants pour que Rome redevienne libre. Par nécessité, Pietro s'associe avec l'Albanese, la pire ordure de Rome. Au plus près de l'ennemi pour mieux assouvir sa vengeance.

Grâce à Ludovico, Pietro rencontrera Marta et connaîtra l'amour. Passionné de photographie, il utilisera son don pour immortaliser la Rome tel qu'il la voie au quotidien, entre richesse et pauvreté, entre beauté et danger.

Amour, idéaux et vengeance… le destin d'hommes et de femme à l'avènement de l'édification de l'Italie.

Luca di Fulvio nous dépeint Rome entre opulence et misère, où pour survivre on peut basculer du côté du mal et où seul l'amour pourra peut-être notre salut, l'espoir de revenir dans le bon temps. Les descriptions et le contexte historique sont fascinants et sont très bien écrits, faisant voyager ses lecteurs grâce une plume fluide et efficace qui offre un récit très fin avec une âme celle de celui qui aime cette ville.

L'histoire de la création de l'Italie où se joue le destin de Marta et Pietro sous le regard de Nella, une mystérieuse comtesse républicaine.

A la découverte d'une Rome authentique en quête de liberté !
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C'est avec beaucoup de regrets que je quitte Pietro, Nella, Melo, Marta et tous les personnages de cette fresque romaine.. le rire, le sourire se sont mêlés aux larmes à la colère. L'espoir a remplacé la peur, l'amour l'a emporté et la magie de Luca di Fulvio a opéré! .
De mai à septembre 1870, Etats pontificaux. Rome est à un tournant de son histoire. Luca di Fulvio se fait tour à tour conteur, historien, psychologue, amoureux et fait revivre une ville à nulle autre pareille sous les yeux ébahis de la lectrice inconditionnelle que je suis devenue au fil de ses romans.. Une lecture plaisante et fluide, une lecture enrichissante et instructive, des personnages hors du commun .. que demander de plus?
A très vite Monsieur di Fulvio .

Merci beaucoup aux éditions Slatskine pour ce partage
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En cette année 1870, si le royaume d'Italie a déjà étendu son emprise, Rome fait toujours partie des états pontificaux et semble plutôt imprenable.

Pour nous raconter son basculement, Luca di Fulvio choisit de nous faire suivre le destin de plusieurs personnages, qui vont permettre de donner plusieurs points de vue à ces événements historiques.

Se croisent alors une comtesse, les artistes d'un cirque, un orphelin passionné de photographie, des voyous des rues, un prince et son fils, une vieille aveugle… tous aussi attachants et touchants les uns que les autres.

Ils n'auront pas beaucoup de répit au fil du roman, ils nous feront trembler, espérer, vibrer, et même verser une petite larme au fil de leurs aventures. J'ai été totalement conquise par ce roman, tant pour la grande histoire que pour les multiples petites, les valeurs portées par les personnages, et cette ville de Rome si bien dépeinte, dans toute sa diversité, je n'ai vraiment qu'une chose à dire : lisez-le sans hésiter!
Lien : https://toursetculture.com/2..
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Encore une fois, j'ai été totalement conquise par Luca di Fulvio. Cet homme est un des meilleurs conteurs que j'aie jamais lus. Dans la veine de Victor Hugo, Charles Dickens ou Mark Twain pour la dimension sociale, l'histoire des petites gens -et notamment celle des enfants- dans la grande Histoire. de celle des Dumas, Stevenson ou Jules Verne pour le côté aventure en plus.

Certains pourraient reprocher à ses romans leur côté manichéen. A la fin, les méchants sont punis et les gentils gagnent. Eh bien moi, j'aime ça. Car on n'est pas dans la vraie vie, on est dans un roman, justement. Et ça fait tellement de bien quand tout est bien qui finit bien...

Et puis ce n'est pas aussi simple. Les personnages ont tous leur part d'ombre et de lumière, ont tous une psychologie très fouillée et crédible, ce qui les rend quasiment tous très attachants (mention spéciale à l'Albanese dans ce "Mamma Roma") Après, il y a aussi de vraies crevures qu'on adore détester !!!

Et puis finalement, peu importe la destination, car avec Luca di Fulvio, c'est le voyage qui compte, et les rencontres qu'il occasionne. A chaque roman, je vis le même dilemme : envie de dévorer le livre pour connaître la fin, et envie de faire traîner ma lecture tellement c'est un déchirement de quitter ses personnages auxquels je m'attache profondément.

Ca a encore été le cas avec "Mamma Roma", qui possède un personnage supplémentaire : la ville de Rome elle-même, qui pulse, qui vibre, qui bruisse, qui sent, qui pue...
qui VIT. Et dans laquelle nos héros, eux, se débattent, mais surtout rêvent, ce qui leur permet aussi de vivre.

Et bien, moi je dis merci à Luca de nous permettre d'en faire autant.
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