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Critique de Dartemis


« le vrai livre se passe à l'intérieur du lecteur. »

Embarquement immédiat pour cette extraordinaire "saga à vocation réaliste" que nous propose le jeune (je dis jeune parce qu'il a le même âge que moi…) et talentueux Patrick Dewdney.

Le premier tome constitue un récit initiatique que l'auteur envisage comme une introduction au personnage et à l'univers. Ça démarre avec un p'tit gars de 8 ans, malin comme un singe, agile comme un chat, orphelin bienheureux, sans le sou, sans origine et qui grandit dans une ville frontière. Un gamin comme les autres, insouciant, libre, que les figures politiques locales ne vont pas hésiter à sacrifier sur l'autel de leurs ambitions politiques. Alors il fuit, abandonne tout, sa vie, sa ville, ses amis et se jette sur les routes avec un guerrier terrible et attachant.

Après le polar, la poésie, le roman noir (que je vais m'empresser de découvrir), Patrick Dewdney s'est attaqué à son genre littéraire de prédilection. Pour lui, "pour faire quelque chose de bien dans l'imaginaire, il faut un sacré bagage littéraire et, je ne l'avais pas". Alors il a travaillé, s'est essayé à d'autres littératures avant de sauter dans le vide avec Syffe.

J'ai tourné la dernière page, pensive et pressée d'entamer le second tome car la fin du roman réserve des rebondissements inattendus.

J'ai aussi eu l'impression que le rythme s'accélérait au fur et à mesure que Syffe murissait, grandissait intérieurement, évoluait vers la compréhension du monde et de lui-même, découvrait la rudesse et la bestialité des hommes, des guerres, des moeurs.

L'écriture est fluide, bien maîtrisée, les mots choisis sont justes, les descriptions bien dosées, le tout laissant une place confortable à notre imaginaire.

Une belle rencontre dans les rayonnages de la médiathèque en attendant une prochaine venue de l'auteur aux Imaginales !
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