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Critique de agapanthe69


Il s'agit là d'un objet littéraire particulier. Deux romans en un seul ? ou un roman et une confession ? Je penche personnellement pour la deuxième hypothèse.
Il y a la famille corse qui vit déjà avec un roman supplémentaire « la guerre et la paix » de Léon Tolstoï que la mère de famille n'a de cesse de traduire. Et il y a cette famille dont la mère s'est suicidée alors que les filles avaient 6 et 8 ans, qui semble être celle de l'autrice.
Un auteur, une autrice peut il livrer à ce point sa propre intériorité ? Je remarque que, cette année, plusieurs livres semblent le faire. Quelque part cela me met un peu mal à l'aise. Est-ce l'effet des confinements ?
Toujours est- il qu'en compagnie de « l'enfantôme » qui est « l'enfance abolie qui nous hante » Isabelle Desesquelles nous emmène dans les profondeurs de l'être humain.
Son héroïne corse, qui parle, comme l'autre, à la première personne, est déchirée par des évènements dramatiques, et en garde une marque indélébile qui se traduit par des conduites autodestructrices.
L'autrice nous donne une sorte d'explication par ces mots : « En inventant d'autres destins j'ai fait quelque chose qui n'est pas que du chagrin. C'est une drôle de partie engagée, le passage du vrai au faux, du récit à la fiction. »
Les deux romans lus précédemment « Unpur » et « Je voudrais que la vie me prenne » étaient également des livres forts avec des enfants malheureux (ou morts) comme personnages. La lecture de celui-ci semble un point d'arrivée et permet de mieux comprendre les précédents.
Il serait dommage qu'Isabelle Desesquelles ne revienne pas à la fiction pure.

Lien : https://poirson.marie-helene..
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