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Critique de Cigale17


Je voudrais remercier les éditions Artaud et l'opération Masse critique non fiction pour ce livre surprenant.
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Voilà un ouvrage de vulgarisation particulièrement intéressant. Vous ne pensez pas porter un intérêt quelconque aux vers de terre ? Je vous assure que vous allez changer d'avis ! Avez-vous une idée des pouvoirs de la salamandre ? de la sexualité du ginko biloba ? du proto langage des gibbons ? du risque de gélification des océans ? des coraux immigrants ou de la différence entre le bousier d'Australie et le bousier européen ? J'en passe et des meilleures. Ce livre se présente en huit parties : Se reproduire, Croître, Se nourrir, Se déplacer, Apprendre, Se défendre, Guérir et Communiquer, composées chacune d'une petite dizaine de chapitres très courts, moins de cinq pages la plupart du temps, ce qui facilite la lecture. Hugues Demeude, journaliste éclectique (nature, environnement, société, voyages, etc.) nous propose de le suivre à la découverte de curiosités, voire de bizarreries des mondes animal, végétal ou fongique.
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Pour tout ce qui est scientifique, je suis quasi ignare et passablement imperméable… J'ai cependant aimé cette lecture qui propose des notions vulgarisées sans être simplistes (à mes yeux !), des sujets variés et des cas originaux et surprenants. C'est en même temps une sorte de Who's who de la science internationale contemporaine qui accorde leur juste place aux femmes, ce qui est assez rare pour être signalé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai trouvé cette lecture agréable. J'ai été bouleversée d'apprendre, entre autres, que la merveilleuse odeur qui se dégage quand on passe la tondeuse est générée par des mécanismes de défense de l'herbe qu'on est en train de couper… Je ne peux pas m'empêcher de signaler une coquille qui m'a fait sourire : « La puissante glycine "déroulant ses ardeurs opalines" comme l'écrivait Colette, le jasmin, la clématite, la bignole, le lierre, le mûrier ou la vigne sont autant de plantes qui font preuve de mouvement […] » Il faut lire la bignone, bien sûr, la bignole n'est pas dans le jardin, mais plus probablement dans l'escalier…
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