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Critique de Romileon


Tugdual Laugier est recruté par un grand cabinet de conseils en investissements dont le maître mot est « confidentialité ». Moyennant un salaire de 7000 euros par mois, Tugdual se retrouve dans un bureau à .. ne rien faire. Ne rien faire sauf jouer avec ses crayons, sa cravate, péter. Oui. Péter. En toute confidentialité. Quoique.
Quand enfin après quelques années de tranquillité, un associé, le « drôle d'oiseau » Relot, vient lui confier la mission de rédiger un rapport sur la Chine, Tugdual se jette à corps perdu dans cette tâche et construit une somme de 1084 pages de rien, de vide, un vide sidéral qui stupéfiera plus d'un lecteur qui tombera sur le dossier colossal.

Je suis partagée dans mon ressenti sur ce roman.
Que le personnage de Tugdual m'a agacé ! Il n'est pas seulement paresseux. Il est aussi égocentrique, suffisant, vantard, geignard et j'en passe… Ses échanges avec sa compagne qui sont censés être drôles font d'abord vaguement sourire, puis deviennent vite lassants voire énervants.
Quant au Relot… Si je comprends la notion de comique de répétition ses « zozozo » « ding, ding, dong » ont fini par vraiment m'exaspérer.
Pourtant, sur le fond il a quand même quelque chose ce roman…
Le vide…. Vide du rapport bien sûr, vide de la vie de Laugier qui s'en contente bien puisqu'il est payé grassement pour le combler avec rien, vide des couloirs et bureaux de la société Michard, la vacuité de notre société qui est fondée sur l'argent qui ne repose sur rien si ce n'est la confiance qu'on peut lui accorder, le vide de la télé dans laquelle se réfugie la pauvre commissaire porteuse elle aussi d'un dossier vide, le vide de youtube…
Oui, je sais avec rien on ne va pas loin et pourtant…
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