Ce livre était le livre du mois de mai du club de lecture dont je fais partie. Lorsque l'animatrice annonça le titre du livre, ma première réaction fut le rejet. Depuis un cours d'Université consacré exclusivement à l'analyse de l'Étranger de Camus, l'idée de me replonger dans cet univers ne m'emballait pas (et c'est peu dire !). Je fus ensuite très curieuse de connaître la contre-enquête, le point de vue de la famille de la victime...
Malheureusement, ces sentiments revinrent également pendant la lecture. La première partie ne m'a pas emballée. Peut-être étais-je trop dans l'académique ? À chercher continuellement les points communs et le miroir avec L'Étranger m'empêchait de lâcher prise, de prendre ce livre indépendamment de son modèle.
Arrivée à la page 70 (sur un livre qui fait 118 pages), j'ai enfin pu m'en détacher. Enfin, le personnage prenait de la profondeur. Enfin, il y avait une histoire : celle du narrateur.
Certains diront que c'est un pastiche, d'autres qu'il s'agit d'un hommage. Personnellement, j'admire plus la performance de l'auteur que l'histoire en elle-même. Lire ce livre dans un cadre scolaire/académique, en parallèle avec L'Étranger a plus de sens selon moi.
En conclusion, ce n'était pas vraiment une lecture-plaisir, plutôt une nostalgie négative. J'étais toutefois contente de l'avoir lu, ne fût-ce que pour en savoir plus sur l'auteur qui a fait couler beaucoup d'encre...
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