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Critique de Luneblanche


Les mariages arrangés au XIXème siècle sont de mises. Candre Marchère est propriétaire terrien et bien que jeune, il est déjà veuf. Il lui faut une nouvelle épouse qui lui donnera un fils afin de perdurer le domaine familial. Il choisira Aimée Deville, une jeune fille innocente et pure de 18 ans.
La demeure est grande et la propriété, tout autant. Candre se fait rare et mystérieux. Très vite Aimée se sent seule et décontenancée dans ce domaine perdu au milieu d'une forêt dense et envoûtante. Il y a bien Henria, la domestique et Angelin, son fils mais leurs comportements énigmatiques sont loin de la rassurer. Candre, bien que ténébreux, est tout de même soucieux du bien-être de sa jeune épouse. Il fait venir de Suisse Emeline, une professeure de flûte baroque. Aimée apprécie le geste et découvre que l'apprentissage de la musique passe par l'apprentissage de son corps.
Sa curiosité et son intelligence face à ce lieu clos, ces secrets que l'on tait, cette forêt vibrante, les révélera à elle-même.

L'atmosphère est indéniablement là et c'est ce que je désirais, un livre avec une ambiance captivante. Je n'espérais pas un « Rebecca » ou un « Les Hauts de Hurlevent », j'aurais été forcément déçue sinon. Je désirais un roman imprégné du XIXème, à la limite du gothique et « Seule en sa demeure » m'a comblée. Cécile Coulon, avec sa forêt et ses personnages, m'a embarquée dans son histoire.
Les phrases sont courtes et denses. le style et la narration en font une lecture urgente. J'ai été surprise par la fin mais elle me convient et puis elle apporte des réponses.
Seul Candre reste insaisissable, j'aimerais tellement le rencontrer pour percer sa part d'ombre.
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