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Critique de Villoteau


Le récit de la vie d'adulte d'Egon Schiele à la Belle Époque sous l'empire austro-hongrois déclinant ; une trajectoire assez courte puisqu'il est né en 1890 et meurt le dernier jour d'octobre 1918 de la grippe espagnole, un mois avant qu'Apollinaire ne succombe du fait de la même épidémie. Pour se rendre compte des ravages causés par la grippe espagnole, on lira les deux tomes de la BD La Grippe coloniale. Un parcours agité, envoutant et parfois pervers d'un peintre d'art nouveau de nationalité autrichienne dont le maître fut l'artiste viennois Gustav Klimt. Sur soixante-douze pages le récit on a le temps de nous faire découvrir son oeuvre tout en contrastes et excès ; la fluidité graphique de Xavier Coste y contribue. Les bouleversements qu'entraînent le conflit dans la vie du personnage principal sont importants. Bien que mobilisé, il ne connaît pas directement l'univers des combats (cet enfer est toutefois représenté ponctuellement dans l'album qui nous intéresse). La narration est conduite avec un évident talent. Il est obligé de ne recommander cet ouvrage que pour des lycéens et adultes.
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