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Critique de Bellonzo


Babelio et Vendémiaire ont fait un très beau cadeau de Noël au passionné du cinéma italien que je suis de longue date. Et c'est con molto piacere que je vais écrire pour Masse Critique tout le bien que j'en pense. J'ai pas mal de documentation sur le Néoréalisme, la comédie italienne, les grands films politiques italiens, les cinq grands maîtres historiques Vittorio, Roberto, Luchino, Michelangelo et Federico, etc. Mais cet ouvrage sera vraiment une référence sur cette période pour le moins discutable du cinéma et de l'histoire italiens.
L'ouvrage est très documenté et se consulte comme...un dictionnaire, cet objet inconnu de mes petits-enfants qui peinent à en tourner les pages, peu familiers de l'ordre alphabéitique depuis l'avènement du yakatapé. Sérieusement le Dictionnaire du Cinéma Italien de la marche sur Rome à la République de Salo 1922-1945 d'Alessandro Corsi est une vraie mine qui étonne parfois. Comme toujours les choses sont un peu plus complexes que ce que l'on croit savoir. Et comme dans toutes les périodes troubles, c'est à dire tout le temps, les hommes ont souvent fait preuve d'opportunisme. L'immense Rossellini, mon maître absolu, en est un exemple, lui qui tourna sous l'égide de Vittorio Mussolini quelques films très loin d'être des brûlots antifascistes. Puis ce fut Rome, ville ouverte et les cinéphiles connaissent la suite.
Il résulte de cette lecture, parcourue bien sûr, que finalement peu de films de propagande ont été véritablement produits. le public étant surtout friand de spécialités italiennes, le film d'opéra, les films de héros musclés, Maciste notamment, véritable objet de culte, les comédies bourgeoises appelées téléphones blancs. Rappelons aussi la création en 1932 de la Mostra de Venise, dont toutes les récompenses sont sponsorisées par Mussolini, son gouvernement ou le Parti Fasciste, et surtout celle de Cinecitta. Grazie mile à Babelio et Vendémiaire. Aucune chance que ce livre là finisse sur un banc public.
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