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Critique de umezzu


Depuis (quasiment) son premier roman traduit en français, je me suis régalé de chaque nouveau roman policier concocté par l'auteur de romans policiers américain Michael Connelly, que le héros en soit Harry Bosch ou pas. Je reste aujourd'hui totalement adepte de l'écriture précise de Connelly : l'intrigue avance de façon très construite, les procédures policières et judiciaires américaines sont présentées avec simplicité, la tentaculaire ville de Los Angeles constitue un monde en elle-même, et bien entendu ses héros ont des personnalités bien marquées.
Ce qui est ici le cas du (très) vieux de la vieille qu'est Harry Bosch, devenu enquêteur honoraire pour la police d'un petit comté enclavé dans LA, San Fernando, et de la jeune enquêtrice de l'équipe de nuit d'Hollywood, Renée Ballard. Ballard, au style de vie original, associant camping sur la plage, surf et chien de compagnie, va découvrir que Bosch cherche à élucider, sur son territoire d'Hollywood, la mort de Daisy Clayton, tuée il y a des années. Une enquête que Bosch pense devoir à la mère de Daisy, Elisabeth, droguée sauvée de son addiction par un Bosch, plus Saint-Bernard que jamais. Une enquête qui colle aussi aux désirs de vérité de Renée Ballard. Les deux sont faits pour s'entendre, même si s'associer à un individualiste aussi peu respectueux des procédures que Bosch peut conduire à certaines contrariétés. Connelly double son récit des démêlés de Bosch avec le gang latino qui fait la loi à San Fernando. Stress garanti.

L'ensemble tient bien la route, même si sa publication différée en France en 2020 (le livre est paru aux USA en 2018) vient interférer avec la série télévisée diffusée par Amazon. En effet, une partie de l'intrigue, sous une autre forme, est présente dans la saison 6 de cette série diffusée à partir d'avril 2020. du coup, ayant eu le (tout, tout petit) malheur de voir la série télé avant de lire ce roman, et comme les deux se suivent globalement, une des deux intrigues manque un peu de fraîcheur.
Défaut bien mineur face à un page-turner de qualité. Mais, quelque part, Calman-Lévy devrait penser à accélérer les sorties françaises pour toujours précéder la série télé de quelques mois.
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