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Critique de fredbologsen


Quatre ans que je me dis que j'arrête de lire les polars de Connelly, car Bosch traîne la jambe et Connnelly s'essouffle. Mais à chaque fois , je replonge, et en ressors au mieux mitigé, quand ce n'est pas déçu.
Dans ce "L'innocence et la loi", si vous voulez connaître le déroulement d'un procès aux Etats-Unis, c'est certainement le livre que vous devez acheter. Et vous en aurez pour 500 pages de procès!!!! 500!!!! Long à lire, fastidieux? A vous de le dire.
Cette fois-ci c'est l'un des 3 héros récurrents, maître Haller, demi-frère d'Harry Bosch, qui se fait piéger et va se défendre, tout seul, comme un grand, en "pro se", accusé d'un meurtre: un cadavre trouvé dans sa Lincoln, qui plus est un ancien client qui lui devait un montant d'honoraires conséquent.
Questions que va se poser tout bon lecteur -lectrice- dès le début de la lecture: une fois incarcéré, maître Haller va-t-il arriver à payer sa caution et à être libéré avant son procés? Si ce n'est pas le cas, sera-t-il condamné à mort pour ce crime? Survivra-ti-il en prison dans iun milieu hostile? Bosch va-t-il trouver un indice, un détail que personne n'avait encore vu, évidemment- qui va les mener sur une piste susceptible d'aider son frangin? Les "gentils" vont-ils l'emporter sur les "méchants"?
Si vous avez les réponses à ces questions, fiez-vous à votre instinct, vous lirez ce livre sans réelle émotion, sans suspens, sans vraiment grand intérêt, si ce n'est de lire la plume agile, incisive, toujours interessante -sur la forme- de Connelly. Mais sorti de là.....
Avec à un certain moment, des longueurs, "de la longueur", les pages et les chapitres s'ajoutant seulement aux pages et chapitres précédents, et une fin qui "surprend", mais pas dans le bon sens du terme, à mes yeux.
Le tout, en ce janvief 2020, sous fond d'arrivée du Covid aux USA et dans le monde.
Par ailleurs, j'ai eu l'impression de retrouver l'amosphère des "Chroniques du crime", dans lequel Connelly relate certaines des affaires qu'il a suivies en tant que chroniqueur judiciaire de 1984 à 1982 au Los Angeles Times.
Et puis, combien avons-nous déjà lu de livres avec en toile de fond un procès, ou vu de films traitant du même problème? du coup Connelly n'arrive pas à nous surprendre, à créer la surprise, et c'est quand même ce que l'on attend d'un livre en général, et d'un bon polar en particulier.
Un livre qui tomberait dans les oubliettes, si le héros n'était pas Haller, si Bosch n'y faisait pas deux ou trois timides apparitions, et si son auteur n'était pas Connelly.
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