Colette vieillit,
Colette ne le cache pas, et voici que réfugiée pour l'été sous le soleil du Sud, elle gratte le jardin avec vigueur, s'émerveille encore des beautés des règnes animal et végétal, relit des vieilles lettres de feu sa mère, et admire son beaucoup plus jeune voisin.
Soyons franc: les meilleurs paragraphes sont animal et végétal, et le charmant, et très fat, voisin, et son désir pour
Colette, il n'a fait que me lasser. Vivement qu'elle s'en débarrasse au bras du second rôle féminin et retourne nous parler des amours de ses
chats, me disais-je tout du long! Ce n'est probablement pas du tout ce qu'il fallait retirer de cet assez court texte, qui s'il m'a moins ennuyée que
le blé en herbe, sera néanmoins assez vite oublié.
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