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Critique de Des_livres_nous
« Toutes les femmes ont une histoire, la mienne est plutôt moche »
Sa mère est morte en lui donnant la vie, son père fou de chagrin l'abandonne à la maternité. L'orpheline reniée à l'enfance volée, ballotée de foyer en foyer, n'est que rage et tristesse.
Il n'y a pas d'histoire/d'intrigue à proprement parlé, juste l'histoire d'Héloïse de sa naissance à ses 30 ans. Nous suivons sa vie, l'évolution de sa psychologie destructrice.
Au gré de ses rencontres, de ses courts bonheurs, de ses échecs nous sommes enfermés entre les murs que notre héroïne dresse entre elle et le monde que nous percevons à travers ses fêlures.
La violence, l'auto mutilation, les abus sexuels, le suicide, la peur, l'alcool, la dépression, l'abandon, la recherche d'identité, la maternité, l'amitié et l'amour se côtoient dans ces pages.
Comment peut-on survivre lorsqu'on a vécu le pire ? Comment aimer et être aimée ? Comment affronter ou fuir ses démons ? Démons, ici, incarnés par l'Ombre d'Héloïse, cette petite voix qui lui susurre que personne ne l'aime, la rabaisse constamment et la pousse au pire.
La dualité est omniprésente, comme un reflet dans le miroir qui ne nous quitte pas. On flirte avec elle au bord du précipice, sachant que la chute est inéluctable.
La plume fluide de l'autrice, parfois dure, parfois poétique nous prend par la main et nous entraîne avec elle dans la chute.
C'est noir, abyssale.
On se perd dans les profondeurs d'Heloïse, héroïne du syndrome de l'abandon.
L'alternance de chapitres parfois longs et parfois courts, parfois lumineux et souvent obscures rythment les pensées du lecteur nous faisant engloutir les pages à la recherche de réponses. C'est fort ! Percutant ! On en ressort pas indemne.
Le petit plus : la musique nous accompagne au fil du livre telle une playlist de vie.
Sa mère est morte en lui donnant la vie, son père fou de chagrin l'abandonne à la maternité. L'orpheline reniée à l'enfance volée, ballotée de foyer en foyer, n'est que rage et tristesse.
Il n'y a pas d'histoire/d'intrigue à proprement parlé, juste l'histoire d'Héloïse de sa naissance à ses 30 ans. Nous suivons sa vie, l'évolution de sa psychologie destructrice.
Au gré de ses rencontres, de ses courts bonheurs, de ses échecs nous sommes enfermés entre les murs que notre héroïne dresse entre elle et le monde que nous percevons à travers ses fêlures.
La violence, l'auto mutilation, les abus sexuels, le suicide, la peur, l'alcool, la dépression, l'abandon, la recherche d'identité, la maternité, l'amitié et l'amour se côtoient dans ces pages.
Comment peut-on survivre lorsqu'on a vécu le pire ? Comment aimer et être aimée ? Comment affronter ou fuir ses démons ? Démons, ici, incarnés par l'Ombre d'Héloïse, cette petite voix qui lui susurre que personne ne l'aime, la rabaisse constamment et la pousse au pire.
La dualité est omniprésente, comme un reflet dans le miroir qui ne nous quitte pas. On flirte avec elle au bord du précipice, sachant que la chute est inéluctable.
La plume fluide de l'autrice, parfois dure, parfois poétique nous prend par la main et nous entraîne avec elle dans la chute.
C'est noir, abyssale.
On se perd dans les profondeurs d'Heloïse, héroïne du syndrome de l'abandon.
L'alternance de chapitres parfois longs et parfois courts, parfois lumineux et souvent obscures rythment les pensées du lecteur nous faisant engloutir les pages à la recherche de réponses. C'est fort ! Percutant ! On en ressort pas indemne.
Le petit plus : la musique nous accompagne au fil du livre telle une playlist de vie.
