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Critique de Allisonline


Comme tous les 372 ans, l'Apocalypse va débuter. Ce n'est pas l'Apocalypse comme on l'entend, rassurez vous, c'est juste une sorte beat them all entre sept Anges, où le vainqueur deviendra le nouvel El, le seul Ange à pouvoir parler à Dieu. Une sacrée promotion, donc.


Ces sept Anges sont appelés les Philiaphores, les porteurs de Coupes. Ils représentent les 7 catastrophes annoncées dans la Bible, où il est écrit que chacun des sept Anges viendra verser une Coupe sur terre, chacune contenant une catastrophe divine.


Ça marche comme ça depuis toujours, rebelote tous les 372 ans, sept Anges sont élus au hasard et doivent s'entre-tuer. Mais cette fois, pour la première fois, des humains et des Démons sont élus parmi les sept Philiaphores en question.


Ayati est une jeune fille solitaire, un peu blasée. Elle va un jour assister à un combat entre Ange et Démon. Un Éon, Noguel, officiellement lieutenant Nogar aux yeux des Hommes, va la placer sous la protection d'un Veilleur, Tumaël. Pour faire simple, l'Éon est un super-Ange et le Veilleur un ange qui a renoncé à ses ailes. Alors en gros, Ayati rejoint le clan des gentils.


Driss est un beau jeune homme, apparemment délinquant, le genre qu'on aime bien éviter dans le métro. Il m'a vite été antipathique. Avant de comprendre que c'était le rôle qu'il jouait qui ne me plaisait pas, un rôle qu'il détestait lui même. Un jour, il rencontre Sam, Sammaël, le Démon le plus gradé, le plus respecté, le plus craint. Ce dernier le prend sous son aile. Alors je pense qu'on peut dire que Driss rejoint le clan des méchants.


C'est sans compter sur le fait qu'Ayati et Driss se connaissent, ils étaient dans la même classe, au lycée. Et si les chapitres alternent entre Anges et Démons, on sent bien qu'à un moment ou à un autre, ces deux là vont finir par se rentrer dedans.


Un roman très agréable, vite lu, parce qu'on est vite happé par l'histoire. On s'attache à chacun des personnages, même les « méchants » et l'humour, parfois noir, est présent tout au long du livre. J'ai beaucoup aimé le style de Fabien Clavel, que je ne connaissais pas mais qui m'a convaincue. Je pense m'intéresser à ses autres romans sous peu.


Je remercie Babelio et la nouvelle et prometteuse collection Pandore, grâce à qui j'ai pu lire ce roman que j'ai donc beaucoup apprécié !
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