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Critique de Phoenicia
Un Agatha Christie qui met en scène Poirot et l'inimitable Mrs Oliver. L'autrice nous propose ici un cold case autour d'un pacte de suicide apparent ayant eu lieu une quinzaine d'années auparavant.
Mrs Oliver est entraînée dans cette histoire bien malgré elle et entraîne dans son sillage son ami Hercule Poirot. Ariadne Oliver est un personnage haut en couleur, donnant lieu à des scènes et des répliques mémorables, apportant une bonne note d'humour à certains passages. Pour résoudre ce vieux mystère, elle n'a pas le choix, elle doit interroger les contemporains de leur époque, ceux dont la mémoire n'est pas faillible, de véritables éléphants! A Poirot ensuite de démêler ces ragots, on-dits et suppositions pour y dénicher la vérité.
Malgré le ton léger de certains passages, je dois bien avouer que la manière dont l'enquête s'amorce m'a semblé bien artificielle. Même si on a une explication sur la fin, je ne suis pas persuadée que cette approche soit la mieux. Encore que gommer la fameuse Mrs Burton-Cox serait tout de même dommage...
De même, malgré la bourraque que peut représenter Mrs Oliver dans ses pérégrinations et ses interrogatoires, j'ai déploré certaines longueurs. Je pense que l'idée était de perdre un peu le lecteur entre plusieurs suppositions. Elle l'a déjà fait dans d'autres récits. J'avoue ne pas être fan de ce procédé qui, à mes yeux, alourdit le récit.
Pour ce qui est de la résolution, on est loin de LA révélation comme on peut en trouver dans beaucoup d'Agatha Christie. Au contraire, on voit le truc venir.
Aussi, même si ce fut une bonne lecture et que j'aime toujours autant les deux protagonistes, je n'ai pas trouvé que l'enquête était aussi bien que cela. du moins, pas aussi bien que d'autres Agatha Christie.
Mrs Oliver est entraînée dans cette histoire bien malgré elle et entraîne dans son sillage son ami Hercule Poirot. Ariadne Oliver est un personnage haut en couleur, donnant lieu à des scènes et des répliques mémorables, apportant une bonne note d'humour à certains passages. Pour résoudre ce vieux mystère, elle n'a pas le choix, elle doit interroger les contemporains de leur époque, ceux dont la mémoire n'est pas faillible, de véritables éléphants! A Poirot ensuite de démêler ces ragots, on-dits et suppositions pour y dénicher la vérité.
Malgré le ton léger de certains passages, je dois bien avouer que la manière dont l'enquête s'amorce m'a semblé bien artificielle. Même si on a une explication sur la fin, je ne suis pas persuadée que cette approche soit la mieux. Encore que gommer la fameuse Mrs Burton-Cox serait tout de même dommage...
De même, malgré la bourraque que peut représenter Mrs Oliver dans ses pérégrinations et ses interrogatoires, j'ai déploré certaines longueurs. Je pense que l'idée était de perdre un peu le lecteur entre plusieurs suppositions. Elle l'a déjà fait dans d'autres récits. J'avoue ne pas être fan de ce procédé qui, à mes yeux, alourdit le récit.
Pour ce qui est de la résolution, on est loin de LA révélation comme on peut en trouver dans beaucoup d'Agatha Christie. Au contraire, on voit le truc venir.
Aussi, même si ce fut une bonne lecture et que j'aime toujours autant les deux protagonistes, je n'ai pas trouvé que l'enquête était aussi bien que cela. du moins, pas aussi bien que d'autres Agatha Christie.
