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Critique de pascontent


Ce roman épistolaire du XVIII ° siècle nous montre la Marquise de Merteuil correspondre avec Valmont son bienveillant ami :
Cher Vicomte
Je vous écris de ma douillette alcôve; le tendre fessier du juvénile chevalier de Pinebel me sert d'écritoire. En effet mon fougueux étalon, assoupi après ses multiples assauts, a eu la complaisance de me servir de pupitre pour vous écrire. A ce jeune novice, j'ai dû tout apprendre des plaisirs de la chair, jusqu'aux complaisances ! L'air que je respire ici, est plein de volupté ; la table sur laquelle je vous écris, consacrée pour la première fois à cet usage, me ravit à plaisir et la vie que je mène ici est réellement épuisante !
Vous me demandez de dévergonder le prude baron de Tigemol, cette entreprise ne va certes pas sans manquer de sel mais vous n'avez toujours pas tenu votre promesse de déflorer la jeune marquise de Lamoniche. Ce n'est pas ce que nous avions conclu lors de notre pacte d'inviolable amitié. Selon vous, la jeune étourdie avait cru laisser sa porte ouverte, mais vous la trouvâtes fermée par le verrou. Mais cher ami depuis quand un inoffensif verrou vous empêche d'arriver à vos fins! Ce surprenant revers n'est pas dans vos habitudes et cache peut-être le début d'une coupable faiblesse. Certaines plantes, mixtures, onguents, pourraient vous aider à retrouver toute votre ardente vigueur.
Mon adorable complice, je vous rappelle comme nous l'avions convenu, que vous devez ensuite mener d'autres galantes batailles : séduire la toute jeune Cécile de Cliteau, la dévote Juliette de Fessebel, puis la candide Madame de Laminette et l'angélique Justine de Lacraquette.
Adieu, mon tendre ami, nous nous reverrons lors d'une entrevue pleine d'épanchements, quand vous aurez honoré vos charmantes promesses. Je veux avoir tant de plaisir à vous embrasser que votre maîtresse puisse en être jalouse.
Une analyse très en profondeur de la chaste société du XVIII ° siècle.

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