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Critique de oran


La ville d'Avignon, l'Association Contraluz, la librairie La Mémoire du Monde, ont souhaité commémorer les 80 ans de la Retirada ( l' exode massif d'espagnols républicains à la suite de la chute de la Seconde République espagnole et de la victoire de Franco).
Dans la librairie, une table dédiée aux auteurs ayant écrits sur cette période. C'est parmi ces livres que j'ai trouvé Les Soldats de Salamine. La quatrième de couverture précise que Rafaël Sanchez Mazas, romancier, journaliste, essayiste et homme politique, cofondateur de la Phalange, ami d'Antonio Primo de Rivera, réchappe, vers la fin de 1937 du peloton d'exécution commandé par les Républicains, se sauve, se terre dans un bosquet. Un milicien républicain le découvre, un échange de regard, bref mais profond, un moment d'humanité fugace, de fraternité éphémère, il lui laisse la vie sauve. Sur ces bases, Javier Cercas, lui-même romancier et journaliste en vaine d'imagination à ce moment là, va s'inspirer de ces faits racontés par le fils de Rafaël pour reconstituer cette histoire et tenter de retrouver les protagonistes survivants.
A ce stade, je ne saisissais pas le choix du titre. Je pensais à un lieu espagnol mythique, mais par moi oublié, de cette guerre fratricide. En revanche, j'ai vite saisi que Cercas se référait à cette fameuse bataille de Salamine en 480 av JC. Alors j'ai posé, momentanément ce livre, pour ouvrir celui d'histoire, bien vieux, mais toujours utile. Salamine, grande bataille navale de la 2ème guerre médique dont la victoire revint à l'Athénien Thémistocle (la première fut calamiteuse pour les Grecs) Les Grecs sur les conseils de Thémistocle surent attirés la flotte perse bien supérieure en nombre dans l'étroit goulet compris entre l'île de Salamine et la côte de l'Attique et là, ne pouvant se déployer, elle subit un immense désastre. J'ai trouvé plusieurs pistes pour le choix du titre, sans aucune certitude.

Je crois que la version originale en espagnole doit être bien plus savoureuse à la lecture, notamment les détails du quotidien de Cercas, les moments et les échanges partagés avec sa compagne Conchi.
J'ai bien aimé aussi retrouver la cité ducale où se rend Javier pour retrouver Miralles , le possible sauveur de Sanchez Mazas, le héros réel ou imaginé de cette histoire qui oeuvre à la résilience, et si ce n'est encore et pas tout à fait ni le pardon, ni la réconciliation au moins l'apaisement.
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