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Critique de JeromeJeanJacques


Blaise Cendrars est d'origine Suisse, il a servi sous le drapeau de la légion étrangère pendant la première guerre mondiale.

La main coupée - sa mutilation de guerre - raconte ses journées de poilu dans la somme ; elles prennent la forme d'une chronique, un peu à la façon du Hussard Bleu de Roger Nimier. Cendrars présente bataillon et officiers ; il décrit les anecdotes du front et de leur vie dans les tranchées.
Lui et sa compagnie de durs sont des Rambos ; alors, Cendrars privilégie les anecdotes héroïques et humoristiques à l'enfer des batailles, il n'a pas choisi de parler en premier des atrocités de la guerre.

C'est précisément ce que je reproche à ce livre ; certes, je n'en attendais pas non plus une énième comptine sur le carnage de la première guerre mondiale, mais le manque de dramaturgie m'ont ennuyé : parce que Cendrars raconte tout cela sur le ton de la légèreté.
Comme ce n'est pas ma première lecture sur le sujet, j'ai eu des difficultés à m'enthousiasmer sur le livre. Les tranches de vie héroïques ou infernales du front ont déjà été racontées bien des fois par d'autres vétérans (Céline, Drieu la Rochelle, Nimier…).
Donc, il s'agit plus d'un agacement personnel : je suis tout bonnement arrivé à saturation du sujet… J'avais une franche impression de déjà-vu.
Je reconnais tout de même à Blaise Cendrars, un certain talent pour alterner le registre familier et soutenu ; je ne remet pas en cause une seconde ses qualités d'auteur ; il s'agit plus du traitement de la première guerre mondiale tel que dans la Main coupée… j'en ai moins été bouleversé que d'autres ouvrages.







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