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Critique de hanyrhauz


Allemagne, années 30. Un chant dans la nuit. Une douce mélopée assourdie par la neige. Une voix grave, sensuelle, étrange. Un homme avance, ou peut-être deux, sinon trois. Figure(s) de loup des steppes. Il avance jusqu'à un cabaret mystérieux.

Nous sommes trois à le suivre de loin. Si le renard reste tapi dans l'ombre, ayant déjà emprunté le chemin, @point.a.laligne et moi-même décidons de frapper à cette porte. C'est l'heure pour nous du rituel de cendorisation.
Évidemment, c'est @moonpalaace qui nous ouvre, habillée de noir et de lune, grande prêtresse du lieu. Dans la salle du Morador, des visages familiers, Cendors à su charmer, à su convaincre. Pas de sauge qui brûle mais une coupe de requiem, ce blanc de noir subtil et la mort au bout du téléphone. La voix entendue sur scène prend corps. Une femme belle et mystérieuse apparaît.

Quelques nuits et le temps s'est arrêté. Je n'avais rien lu d'aussi beau depuis une éternité. C'était peut-être même trop beau pour être vrai. Mais le contrat est signé, je suis embarquée, touchée, coulée. Il y a une extravagance dans les mots choisis, mais cela sert le propos qui devient plus percutant. La poésie ne prend jamais le pas sur la narration, les personnages bien que nimbés de mystère portent une histoire. On se surprend à ne plus vouloir quitter ce texte, à pousser toujours plus loin la lecture, enchaînant les chapitres, ne faisant des mots que pour goûter un peu plus des phrases-citations. Ne plus vouloir quitter ce livre.

Et relever la tête : "Bordel, c'est beau quand même !"
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