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Critique de GaletteSaucisse


Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler des Russkoffs, chef-d'oeuvre de Cavanna.

Assurément, c'est un des meilleurs livres qu'il m'ait été donné de lire. Alors, bien sûr, au vu de cette note très élevée et de ma passion pour la pilosité surbuccale, vous vous doutez bien que cette critique ne sera pas très objective.

A moins... A moins que cet éloge ne soit légitime, parce que ce livre est tout bonnement magnifique ?

Pourtant, certains – trop... – ne l'ont pas lu. Pas lu parce qu'ils se sont arrêtés aux Ritals qui leur fit davantage l'effet d'un Marcel Pagnol sans l'accent chantant, et qu'ils se sont dit que si c'est pour bouffer du Pagnol façon URSS, c'est non merci. Ou bien pas lu parce qu'ils ont le souvenir d'un Cavanna gueulard, anarchiste, donc dans ses livres, ça doit être au moins pire.

Je pourrai, âme charitable mais parfois – souvent ! – perfide que je suis, vous laisser dans une ignorance crasse. Mais ça serait inhumain de ma part. Vous dites « Voir Naples et puis mourir » ? Eh bien moi, je rétorque : « Lire Les Russkoffs et puis mourir ». Oui, ça sonne moins bien. Tant pis. Je n'ai pas le talent littéraire, moi. Enfin, pas celui dudit moustachu dont je chante les louanges depuis vingt lignes (oui, vous pouvez compter).

Mais trêve de bavardages et revenons à nos moutons.

L'histoire, c'est quoi ? L'histoire, c'est Cavanna qui fait son STO. Voilà, tout simplement. Ah, ça ne vous convainc pas. Bon. Si je rajoute qu'il y a des bombardements, de la guerre, des réflexions sur la vie, la mort, et surtout de l'amour – beaucoup d'amour ! – avec une très jolie Russe, cela vous ira-t-il ?

Je sens que j'ai réussi à capter votre attention.

Bon, bien sûr, je ne peux pas vous raconter l'histoire comme ça, de but en blanc. Il faut préserver l'effet de surprise. Même si, dès les premières lignes, l'effet de surprise – concernant Maria, la fille qu'il aime – est rompu. Enfin, disons qu'on se doute de l'issue, plutôt.

N'empêche que c'est un sacré bon livre, qui fait alterner le lecteur entre rire et larmes. Et, à en voir les notes élevées comme la mienne, vous constaterez que je hurle un peu avec les loups.

Tant pis, n'est pas anticonformiste qui veut.
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