Qu'il est difficile d'écrire quelque chose après ces mots-là, ceux d'
Albert Camus. Ce recueil se ressent, il vibre en nous. Il s'en dégage une lumière, une beauté, des effluves, des sensations. Camus célèbre ici la communion de l'homme avec la nature, avec le monde. Son accord, sa fusion. Il nous parle du pays où il a grandit, l'Algérie. le ciel inondé de soleil, le ressac de la mer comme une respiration, les ruines de Tipasa, Alger la blanche, les baigneurs du jour tout à leur joie, le silence du soir et la mélancolie, le vent de Djemila qui balaie le paysage et l'assèche, l'âpreté de la société parfois futile aride et conquérante face à la nature pleine généreuse et apaisante, méditation, réflexions, contemplation, une escale en Toscane, la condition de l'homme, la vie mortelle, les mythes fondateurs, la richesse du moment présent...
Son exaltation transporte le lecteur. Un voyage poétique, qui nous laisse étourdi, ivre de l'ondulation de ses mots qui résonnent encore et encore.
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