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Critique de Laveze
Satori de Louis Calaferte
Des réflexions, des mots, de la poésie, ça part dans tous les sens, de la chaleur de l'été à la rigidité cadavérique qui le fascine depuis son plus jeune âge, la naissance et la mort ainsi que bien évidemment, la matrice des femmes, objet de ses obsessions.
Extrait » Jamais je ne me suis complètement éveillé de cette mort féconde qui précéda ma naissance »
Souvenirs d'amours, de femmes, de jeunes filles, qui jouaient à le tenir à l'écart.
Extrait »les jeunes filles collégiales étaient oursées de tarpécules astringales »
Et le sexe qui irrigue une grande partie de l'oeuvre de Calaferte et qui lui valut tant de déboires avec la censure.
Extrait »Luxées de sexe opian, elles lanvent, gourlandes, à ce sorbe cramois pâmoisé ».
Si Satori évoque une forme d'illumination, d'éveil dans le Zen, difficile de faire un rapprochement avec ce texte, ou plutôt, ces textes, ces pensées mises en forme poétique libre entre amour sexe et mort. Envoûtant, difficile à suivre mais d'une étrange beauté. Impossible de rester indifférent au style de Calaferte, violemment poétique et inspiré.
Un dernier extrait pour le plaisir.
« Démone…je fructe tes nectars…ta voulpe d'émeraude…je m'endiamêle sous tes bisons chevus…douce alampée d'algues »
Des réflexions, des mots, de la poésie, ça part dans tous les sens, de la chaleur de l'été à la rigidité cadavérique qui le fascine depuis son plus jeune âge, la naissance et la mort ainsi que bien évidemment, la matrice des femmes, objet de ses obsessions.
Extrait » Jamais je ne me suis complètement éveillé de cette mort féconde qui précéda ma naissance »
Souvenirs d'amours, de femmes, de jeunes filles, qui jouaient à le tenir à l'écart.
Extrait »les jeunes filles collégiales étaient oursées de tarpécules astringales »
Et le sexe qui irrigue une grande partie de l'oeuvre de Calaferte et qui lui valut tant de déboires avec la censure.
Extrait »Luxées de sexe opian, elles lanvent, gourlandes, à ce sorbe cramois pâmoisé ».
Si Satori évoque une forme d'illumination, d'éveil dans le Zen, difficile de faire un rapprochement avec ce texte, ou plutôt, ces textes, ces pensées mises en forme poétique libre entre amour sexe et mort. Envoûtant, difficile à suivre mais d'une étrange beauté. Impossible de rester indifférent au style de Calaferte, violemment poétique et inspiré.
Un dernier extrait pour le plaisir.
« Démone…je fructe tes nectars…ta voulpe d'émeraude…je m'endiamêle sous tes bisons chevus…douce alampée d'algues »
