Vampire City, tome 1 : Morganville

Ce livre a répondu à tous les clichés que je pouvais me faire sur le genre : une fille très intelligente mais un peu gauche à laquelle il arrive toutes les misères du monde, la fille gothique mais si tendre, le mec beau et ténébreux dont va forcément s'éprendre l'héroïne un peu gauche, le mec mystérieux jouant au grand frère... du côté des méchants, la fille très populaire, belle comme une déesse mais aussi méchante que belle entourée de ses acolytes, des vampires aux dents longues et des faux/gentils méchants vampires repérables à des lieux. En ce qui concerne les décors, une université où personne n'est en sécurité, une ville où l'on pourrait voir la brume frôlant le sol, et une maison hanté où l'on est en sécurité mais pas trop quand même avec des pièces secrètes.
Je pense qu'il est difficile de ne pas tomber dans certains clichés si l'on considère le succès du genre aujourd'hui et je ne me suis pas braquée, après tout c'est ce que je recherche les amateurs (amatrices plutôt non ?) du genre, de se retrouver en terrain connu. C'était même assez amusant au départ, par la suite j'ai trouvé le « style » un peu lourd. L'histoire est assez brouillonne et on a un peu de mal à savoir où l'on va. le vocabulaire peu recherché et redondant, l'auteur a semblé parfois être à la recherche d'une oralité qui ne passe malheureusement pas très bien.
J'ai tout de même été au bout, la lecture a été assez récréative pour moi et je pense que les destinataires premiers de ce livre y trouveront leur compte même si passé un certain âge, on ne se sent plus très concerné.