Au soleil redouté

Je suis mitigée sur cette lecture. D'un côté je l'ai dévoré, l'écriture est fluide, le contexte est dépaysant, c'est très agréable à lire. D'un autre côté, la psychologie des personnes m'a paru très superficielle, le huis clos étant pourtant propice à un développement de cet aspect..

Hiva Oa, petite ile des Marquises, voit débarquer sur ses plages cinq lectrices passionnées qui ont gagné un concours d'écriture avec le célèbre auteur Pierre-Yves François. L'ile qui a inspiré Gauguin et Brel, verra-t-elle naitre le prochain best-seller policier?

Nous faisons connaissance des cinq gagnantes : Clémentine la baroudeuse, Eloïse la belle mélancolique, Martine la gentille mamie geek, Marie-Ambre l'ambitieuse accompagnée de sa fille la rusée Maïma, et Farèyne policière accompagné de Yann son mari gendarme. Toutes semblent ravies d'être là, à ce stage d'écriture, et ne rêvent que de devenir écrivain. Mais quand leur auteur fétiche disparait ne laissant derrière lui qu'un mystérieux caillou peint d'un symbole maori, les secrets et les doutes apparaissent.
Michel Bussi sait parfaitement nous tenir en haleine et jouer avec le suspense. J'avoue je me suis laissée prendre au piège comme une bleue, je n'ai pas vu le traquenard. Et quand la solution m'a été donné, j'ai fait marche arrière en relisant plusieurs chapitres. Oui je me suis bien fait avoir...
J'aime aussi l'ambiance et le décor que l'auteur sait parfaitement planter. Sur cette ile paradisiaque qui ne vit que du tourisme, où les quelques habitants tentent de faire survivre leur culture maori on voit vivre sous nos yeux les plantes et les tikis dans la jungle. Bien sur, en bonne Normande, jai une préférence quand ses histoires se déroulent chez moi mais je ne boude pas non plus mon plaisir de découvrir d'autres lieux à travers sa plume.
J'ai par contre eu plus de mal avec les personnages. Aucun ne me paraissait sympathique et j'ai donc eu plus de mal à m'immerger dans leurs secrets. J'ai également trouvé un peu désagréable cette façon d'interpeller le lecteur à tout bout de champ : "allons-y cher lecteur", "il faut que vous me croyez", "faites moi confiance"...
Un bon polar, distrayant, dans lequel on se laisse piéger.

Je crois que c'est dans mes premiers Bussi que j'ai lu. Je lui réserver un accueil mitigé. 5 lectrices aspirantes écrivaines ont remporté un concours sur une île. Dès lors débute un huis-clos assez intéressant.
Il est un peu difficile de s'attacher aux personnages, car ils sont un peu abordés en surface. Par contre, le personnage de Maïma, fille d'une des gagnantes est bien. J'aime son côté frondeur et fonceur.
La fin vraiment spectaculaire permet de rattraper le creux de vague de la mi-livre.
Bref un livre qui se lit rapidement et qui ne vous décevra pas.

Un huis-clos insulaire sur l'ile des Marquises cadre paradisiaque qui plonge le lecteur dans une intrigue opaque, avec des apprenties écrivaines peu conventionnelles et des ateliers d'écriture qui vous manipulent jusqu’à l�te final. Michel Bussi à l'art d'instaurer un climat de suspicion qui tourne à la paranoïa, il signe ici un hymne à l'île des Marquises où Paul Gauguin et Jacques Brel choisirent de reposer éternellement.

En fait, en guise de critique, j'aimerais me prêter à l'exercice des lectrices et des pensionnaires du soleil redouté...
Avant de mourir, j'aimerais dire ce que je ne sais pas dire....
Avant de mourir, j'aimerais lire encore de nombreux livres de Michel Bussi aux titres rappelant des chansons tant fredonnées et où les intrigues rendent stupéfait le lecteur.

Comme à son habitude, Michel Bussi manipule le lecteur mais cette fois-ci, j'ai moins aimé. C'est toujours agréable à lire mais après avoir lu presque tous les romans de Bussi, c'est celui que j'aime le moins.
Le décor se situe aux îles Marquises, cinq lectrices sont invitées au bout du monde par un auteur à succès pour apprendre à écrire leur propre livre, mais ce n'est pas si simple...

Comme toujours avec Michel Bussi, le récit est bien documenté. Son livre permet de faire un voyage aux Marquises, tant l archipel est bien décrit. La structure de l ouvrage, par l intervention successive des personnages et donc du ou des possibles coupables des meurtres nous tient en haleine jusqu'à la fin Bien qu assez classique en fin de compte, ce policier est très intéressant

Pas le meilleur Bussi (pour moi, je reste sur Nymphéas et Comme un avion...), mais au dessus de la moyenne de ce que j'ai pu lire en romans policiers néanmoins. le même reproche: très tarabiscoté, et on sait que ce qu'on lit et croit comprendre n'est pas ce qui s'est réellement passé, ce qui fait que (pour moi tout du mons) je lis avec un certain détachement, en me disant que de toute façon je dois attendre la fin pour savoir et (peut-être ...) comprendre. Ici, un avantage: on et au paradis pour ce qui est de la géographie !

Je mentirais si je disais que je n'avais pas pris du plaisir à la lecture. Je mentirais aussi si je disais que je ne m'attendais pas du tout à un twist final et enfin, je mentirais si je disais que je ne suis pas déçue… à force de vouloir nous retourner le cerveau et nous ébahir, il fallait bien qu'a un moment ça coince… L'écriture est agréable et on se prend au jeu mais il faut croire que l'on devient difficile avec le temps.
Toujours plus, toujours mieux, difficile de monter en puissance à chaque fois. Ça n'en reste pas moins un roman de l'été sympa, surtout grâce au clin d'oeil de l'atelier d'écriture. Et de quoi remettre certains écrivains à leur place aussi. Bref, des petits cailloux semés, malheureusement récoltés à la manière habituelle….

l'intrigue comme toujours passionnante chez Bussi est rehaussée par l'art de l'écrivain qui la fait écrire par ses personnages revenant à une question vue chez Musso ; l'histoire du roman est elle pré écrite par le romancier ou créée par les personnages qui la vivent ?